Pour l’Usap, « un rêve se réalise » (VarMatin.com)

Pour l’Usap, « un rêve se réalise » (VarMatin.com)

Le mercredi 6 avril 2011 à 10:18 par David Demri

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A l’heure d’affronter le RCT en quart de finale de H Cup, Jacques Brunel, le manager de l’Usap, évoque cette grande première à Barcelone. Un rêve pour le peuple catalan.
Comment s’est effectuée la bascule mentale après la défaite de Toulouse (24-25), samedi dernier?
On a surtout essayé de comprendre pourquoi on a perdu. On a passé la journée d’hier (lundi, Ndlr), à bien analyser les choses. On a manqué de précision sur les choses essentielles sur lesquelles ont s’était reposé depuis quatre ou cinq week-ends. On s’est montré plutôt fébriles. On n’est pas bien sorti de notre camp, on n’a pas eu une bonne en conquête en touche. Voilà qui justifie, face à une équipe comme Toulouse, que nous ayons perdu cette rencontre… Mais on a repris le dessus.
Pour Perpignan, que représente ce quart de finale européen disputé à Barcelone?
C’est un objectif fixé depuis de nombreuses années, dont on ne savait pas trop s’il allait se réaliser un jour. Il y avait des contacts, des embryons de processus qui se mettaient en marche. En fait, l’occasion ne se présentait pas non plus. Et à travers une approche différente et l’envie de créer cet événement, plus la coupe d’Europe qui a facilité les choses, c’est le rêve de l’Usap mais également le rêve du peuple catalan qui se réalise. On le ressent par rapport à l’engouement qu’il y a autour de cet événement depuis trois semaines.
Justement, redoutez-vous d’être écrasé par l’enjeu?
Non! C’est une rencontre particulière dans un stade et avec un contexte particuliers. Mais ça reste un match contre une équipe que l’on connaît bien. À partir du match nul à Leicester (22-22), où on a renversé la vapeur dans cette coupe d’Europe, on a senti qu’on avait franchi un cap et qu’on était capable de faire un beau parcours. Ce qu’on n’avait pas réussi ces dernières années. Perdre est toujours envisageable sinon, on ne sait jamais comment se relever le lendemain.
Est-ce une étape importante pour le club?
Pour l’équipe, c’est une marche dans une compétition dans laquelle on aspire à faire un beau parcours.
Quels sont les points forts du RCT?
À vrai dire, on s’est beaucoup penché sur notre équipe, et pas sur celle de Toulon. Sur ce qu’on est capable de faire, notre construction, nos bases, nos ambitions qu’on va essayer de mettre en avant. Après, des points forts, ils en ont partout. Ils ont quelques-uns des meilleurs joueurs du monde, à l’ouverture, en troisième ligne : des pièces maîtresses de leur dispositif.
La discipline, point noir de l’Usap ces derniers temps, revêtira-t-elle une importance particulière?
Elle comptera encore plus parce qu’on connaît la façon d’interpréter des arbitres étrangers. Ils sont peut-être un petit peu plus exigeants que ceux du Top 14, notamment sur le jeu au sol. Il faudra être encore plus vigilants.

A l’heure d’affronter le RCT en quart de finale de H Cup, Jacques Brunel, le manager de l’Usap, évoque cette grande première à Barcelone. Un rêve pour le peuple catalan.

Comment s’est effectuée la bascule mentale après la défaite de Toulouse (24-25), samedi dernier?

On a surtout essayé de comprendre pourquoi on a perdu. On a passé la journée d’hier (lundi, Ndlr), à bien analyser les choses. On a manqué de précision sur les choses essentielles sur lesquelles ont s’était reposé depuis quatre ou cinq week-ends. On s’est montré plutôt fébriles. On n’est pas bien sorti de notre camp, on n’a pas eu une bonne en conquête en touche. Voilà qui justifie, face à une équipe comme Toulouse, que nous ayons perdu cette rencontre… Mais on a repris le dessus.

Pour Perpignan, que représente ce quart de finale européen disputé à Barcelone?

C’est un objectif fixé depuis de nombreuses années, dont on ne savait pas trop s’il allait se réaliser un jour. Il y avait des contacts, des embryons de processus qui se mettaient en marche. En fait, l’occasion ne se présentait pas non plus. Et à travers une approche différente et l’envie de créer cet événement, plus la coupe d’Europe qui a facilité les choses, c’est le rêve de l’Usap mais également le rêve du peuple catalan qui se réalise. On le ressent par rapport à l’engouement qu’il y a autour de cet événement depuis trois semaines.

Justement, redoutez-vous d’être écrasé par l’enjeu?

Non! C’est une rencontre particulière dans un stade et avec un contexte particuliers. Mais ça reste un match contre une équipe que l’on connaît bien. À partir du match nul à Leicester (22-22), où on a renversé la vapeur dans cette coupe d’Europe, on a senti qu’on avait franchi un cap et qu’on était capable de faire un beau parcours. Ce qu’on n’avait pas réussi ces dernières années. Perdre est toujours envisageable sinon, on ne sait jamais comment se relever le lendemain.

Est-ce une étape importante pour le club?

Pour l’équipe, c’est une marche dans une compétition dans laquelle on aspire à faire un beau parcours.

Quels sont les points forts du RCT?

À vrai dire, on s’est beaucoup penché sur notre équipe, et pas sur celle de Toulon. Sur ce qu’on est capable de faire, notre construction, nos bases, nos ambitions qu’on va essayer de mettre en avant. Après, des points forts, ils en ont partout. Ils ont quelques-uns des meilleurs joueurs du monde, à l’ouverture, en troisième ligne : des pièces maîtresses de leur dispositif.

La discipline, point noir de l’Usap ces derniers temps, revêtira-t-elle une importance particulière?

Elle comptera encore plus parce qu’on connaît la façon d’interpréter des arbitres étrangers. Ils sont peut-être un petit peu plus exigeants que ceux du Top 14, notamment sur le jeu au sol. Il faudra être encore plus vigilants.

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  1. Aurélien 6 avril 2011 at 11h

    Dans toutes les interviews que je lis, je les trouve vraiment très sûrs d'eux. Certes, ils joueront à domicile mais quand même, on a gagné chez eux cette saison, et ils devraient se douter que Toulon va aussi jouer sa saison sur ce match…

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