Pourquoi le RCT n’arrive pas à voyager : Pierre Mignoni met enfin le doigt sur le problème

Pourquoi le RCT n’arrive pas à voyager : Pierre Mignoni met enfin le doigt sur le problème

Le samedi 20 décembre 2025 à 1:23 par David Demri

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Le manager du Rugby Club Toulonnais, Pierre Mignoni s’est confié en conférence de presse, ce vendredi, pour évoquer le match à venir contre Bordeaux-Bègles, programmé dimanche soir au Stade Chaban-Delmas.

Ce-dernier a tenté d’expliquer pourquoi son équipe montre deux visages très différents selon si elle joue à Mayol ou à l’extérieur.

A lire ci-dessous : 

« On a essayé d’identifier ce qui ne fonctionnait pas avec les joueurs. En fait, on a essayé de mettre le doigt sur des choses qui nous paraissent importantes. Quand tu loupes quelque chose, il faut essayer de repartir sur quelque chose de positif. Ca paraît simple mais souvent, ça nous arrive par moment d’être un peu trop négatif et de ne pas réussir à basculer dans le positif. L’adversaire te met beaucoup de pression et toi, tu ne trouves pas de solutions. Donc tu t’énerves, tu fais des fautes, tu perds le momentum du match. C’est la vérité même si ça paraît simple.

Il faut retrouver les bons gestes techniques, les bonnes décisions, le bon jeu au pied. Il y a des décisions à prendre qu’il faut prendre, bien les exécuter et avoir la bonne attitude. Avec ces trois éléments, tu peux retrouver le fil du match. Il y a une petite communication entre les joueurs qui doit être beaucoup plus présente. Ce ne sont pas que le 9 et le 10.

La charnière a un rôle essentiel mais il y a aussi les joueurs à côté qui ont un rôle essentiel dans la communication et dans la façon de les protéger. On a beaucoup travailler cela depuis 15 jours. J’ai vu des choses très positives contre Bath. C’est pour ça que je veux voir nos progrès dans un climat qui s’annonce hivernal. »

Selon lui, des joueurs ont énormément évolué dans le secteur de la communication. Extrait:

« Je peux voir la travail chez certains en trois ans. Cela concerne beaucoup les trois-quarts et c’est totalement différent car les joueurs sont désormais beaucoup plus dans l’échange qu’avant. Tout cela se travaille. C’est un développement et un cheminement qu’il faut mettre en place avec un process d’échange. Aujourd’hui, c’est totalement différent qu’il y a trois ans.

Mais sur le terrain, on doit encore progresser dans ce secteur. Cela se développe et il faut se forcer, ça s’entraine avec les coaches, les joueurs, nous ensemble. Et franchement, le rugby est beaucoup plus simple comme ça. Parfois on l’oublie et on ne le fait pas bien. On laisse certains joueurs prendre énormément de pression et ce n’est pas toujours facile. »

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1 Commentaire

  1. MarVivo 20 décembre 2025 at 03h- Répondre

    Pierre est un tres bon entraineur, il arrive a mieux utiliser le potentiel du groupe que ses prédécesseurs ce qui masque un peu la réalité, notre effectif est dans sa globalité moins qualitatif. Je ne parle pas forcément du 15 titulaires qui peut rivaliser avec n’importe qui a l’exception du 5 (Ribbans est un top player en 4) et du centre.

    A Mayol, contre des grosses équipes l’adrénaline nous booste ce qui nous permet d’être en sur-regime et de prendre le dessus même sans nos 15 numero 1. Mais etre en sur-regime ça fatigue énormement les organismes. Et a l’extérieur sans ce surplus d’adrénaline et contre des effectifs au complet booster eux a l’adrénaline, notre seul talent plus une fatigue accrue sur certains postes ne suffisent pas.

    Les grandes équipes sont capables de gagner en faisant tournée et sans l’aide de l’adrénaline notamment sur certains matchs de phase régulière. Pour cette raison je considère que ne pas comprendre pourquoi on ne gagne pas a l’extérieur reléve soit du mensonge (méthode couet), soit du déni ou d’un manque d’humilité, idem pour le fait de ne pas faire d’impasse contre l’UBB pour reposer certains.