Pourquoi le RCT n’avance pas ( Source La Provence )

Pourquoi le RCT n’avance pas ( Source La Provence )

2 novembre 2010 - 11:09

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Le Stade Toulousain fait souvent les choses en grand. Dans le triomphe comme dans la mise au point. Le multiple champion de France (17 titres) et quadruple roi d’Europe avait toujours déjoué devant le RC Toulonnais, depuis le retour du club provençal parmi l’élite, en 2008. Il restait ainsi sur une courte victoire à Ernest-Wallon voici deux ans (19-18) et surtout trois revers consécutifs.

Samedi, il a mis un terme à cet énigmatique enchaînement. Il y tenait visiblement et il n’a pas fait semblant (6 essais, 44-5 au final). Une série s’achève en Haute-Garonne. Une autre se prolonge dans le Var où l’on encaisse les revers (3) et les points (114 contre 38 en 3 matches) avec un fatalisme inhabituel. Dans notre édition de samedi, le président Mourad Boudjellal disait s’attendre à rien d’autre qu’à une défaite à Toulouse compte tenu des limites de son équipe (blessés, mises au repos) et de l’actuel état de forme de son adversaire. Mais on doute fort qu’il ait pu imaginer un échec subi dans les proportions que l’on sait.

Malgré les aléas précités, cela ne fait vraiment pas sérieux. Les mauvaises langues diront même que le comportement des Toulonnais, samedi, fut à l’image de leur maillot bleu tacheté de motifs de BD: grotesque. Il serait facile de résumer cette tannée en un combat totalement déséquilibré avec d’un côté, un régiment d’internationaux de premier plan et de l’autre, un assemblage incertain de doublures ou d’éléments en méforme. Cette photographie ne peut pas faire abstraction de l’apathie et du manque de révolte caractéristiques des Varois à Ernest-Wallon. On peut être dominé par plus fort que soi. Mais il est aussi interdit de subir les événements comme une chose entendue.

Des cadres en deçà

Ce constat va même au-delà du match de samedi. Depuis le début de la saison, et il n’a pas toujours été diminué comme à Toulouse, le RCT est souvent passé à côté de ses matches et s’il en a gagné, il n’a jamais dégagé une force qui lui permettrait de tout contrôler sans l’ombre d’une interrogation. On est encore loin de l’épilogue de cet exercice, mais ce Toulon-là n’a strictement rien à voir avec celui de la saison passée. Même lorsqu’il peinait à trouver son rythme durant la phase aller. La faute à quoi ? À qui ? D’abord à des cadres moins influents, au premier rang desquels, Joe Van Niekerk. Le Sud-Africain semble avoir été vraiment perturbé par des problèmes d’ordre privé et une longue convalescence consécutive à l’opération d’un doigt, cet été. Si le capitaine se signale désormais, c’est davantage en entrant sur le terrain de manière spectaculaire que durant un match. Il a besoin de retrouver de la sérénité. De se retrouver tout court. Ménagé à Toulouse, il peut lancer sa saison – et celle du RCT -, jeudi, à Perpignan.

Des absents de taille

Jonny Wilkinson ne sera pas à Aimé-Giral. Samedi, il n’était pas non plus à Toulouse et ça s’est vu tout de suite. Felipe Contepomi a raté le peu qu’il avait à faire (2 pénalités, 1 transformation). La présence de l’Anglais n’a pas toujours tout résolu, mais en l’état actuel des choses, le RCT évolue véritablement au rythme d’une Wilko-dépendance. Derrière Wilkinson, le désert? Cela y ressemble un peu en ce moment. Au rayon des absences, le départ de Sonny Bill Williams pour la Nouvelle-Zélande a laissé aussi un vide abyssal parmi des 3/4 centre qui ne franchissent plus rien. Et pour cause.

Des blessures à foison

En raison des blessures successives ou répétées de Kefu, Lovobalavu et Auelua, Saint-André a régulièrement été privé de pions majeurs dans ce secteur de jeu et n’a pratiquement jamais pu aligner la même paire de centres, cette saison. Le premier nommé a encore pris un coup à une épaule, samedi. D’autres compartiments sont fréquemment touchés : les postes d’arrière (Lamont), de demi de mêlée (Mignoni, Cibray), d’ailier (Sackey) et de talonneur (Genevois a été out durant plus de 2mois).

Des recrues en retrait

C’est en quittant la pelouse, suppléé par Kubriashvili (49e), qu’on s’est rendu compte de la présence d’Hayman à Toulouse. C’est forcément un signe révélateur pour une recrue phare censée densifier la mêlée toulonnaise. Mais pour l’heure, le Néo-Zélandais est un élément tout juste ordinaire, entretenant le mystère et le doute sur sa capacité à devenir le pilier qui devait tout broyer sur son passage. Il est encore trop tôt pour parler de véritable erreur de casting. Mais c’est une hypothèse à ne pas écarter. À l’exception de Smith, l’étiquette menace également Sackey, Lapeyre, Messina, Brana voire Wulf, autant de renforts qui étaient appelés à bonifier encore le groupe varois. S’agira-t-il d’un simple état des lieux ponctuel ?

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  1. GABRIEL 2 novembre 2010 at 12h

    Tout est dit ……..rien à ajouter….hélas

  2. Thierry 2 novembre 2010 at 13h

    il faut juste rajouter qu'en pro D2 on serait peut être premier de la classe, parce que pour les joueurs cités, ce sont des joueurs de D2. il faut que le président prenne conscience de ça. Allez les ROUGES et NOIRS !! (pas les BLEUS ?)

  3. rctrop 2 novembre 2010 at 15h

    En bleu !! Canal +++++ à dictée sa loi bien d'autres équipes ont des maillots qui se ressemble dimanche soir PSG montpellier maillot bleu FONCE et ROUGE PSG cela n'a dérangé personne!! de la connerie et tant mieux si ça été un match de merde bien fait pour leur gueule MB A raison il faut les faire casquer!!!!!

  4. totorct 2 novembre 2010 at 16h

    je vois qu'n blau le RCT s'est pris 2 branlée

    memorable!!!!

  5. totorct 2 novembre 2010 at 17h

    je vois qu'en bleu le rct à pris

    2 branlées

  6. swedy 2 novembre 2010 at 22h

    que le maillot soit rouge noir ou bleu cela ne change rien !!!!

    par contre je trouve que la provence est dur en disant que Messina, Brana et Wulf sont des " recruts en retrait "… pour les autres je suis d accord

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