Pourquoi Maxime Lucu est retenu dans le groupe France sans avoir joué le moindre match ? Il s’explique !
Pourquoi Maxime Lucu est retenu dans le groupe France sans avoir joué le moindre match ? Il s’explique !
Le vendredi 24 octobre 2025 à 16:20 par David Demri
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Le demi-de-mêlée international Français Maxime Lucu va faire son grand retour à la compétition ce samedi, avec l’UBB, à l’occasion du match de la 8ème journée du Top 14 contre Bayonne.
Interrogé via Midi Olympique, Maxime Lucu est revenu sur sa sélection dans le groupe France pour la Tournée d’automne, lui qui n’a pas joué le moindre match depuis le début de la saison.
Il indique être resté en contact avec le staff du XV de France. Extrait:
L’objectif était déjà de retrouver le terrain avec le club. On a eu des discussions c’est vrai, parce que le staff est venu il y a quelques semaines préparer sa rentrée. Ils étaient avec nous à Bordeaux, donc on a beaucoup discuté sur ma reprise, de comment je me sentais. Tout était transparent avec eux. Et du moment où j’ai eu le feu vert, on a discuté. Ils m’ont demandé mardi ou mercredi, de monter avec eux la semaine prochaine, mais il n’y a pas été question de la suite.
Donc on va d’abord faire ce match contre Bayonne. Ils m’ont dit : « On a besoin aussi que tu montes et après on verra à quel poste et quelle position quand on sera à Marcoussis et quand les semaines vont arriver. » Pour moi, il s’agit de faire le match, passer les trois jours là-bas et après quand la décision sera prise, moi comme d’habitude je ferai ce qu’on me demande. S’il faut un match de plus pour me donner confiance, je le ferai sans hésiter, sans problème.
Il affirme avoir totalement récupéré de sa blessure à la main. Extrait:
Oui, forcément. Si je reprends avec le club, et vu toutes les séances que j’ai faites depuis huit semaines, et notamment la préparation physique, c’est que je me sens bien. Maintenant, il est sûr qu’il y a des automatismes à trouver sur le terrain, notamment avec les chocs qui ne seront pas ceux qu’on vit à l’entraînement. Mais oui, si je monte (à Paris, NDLR), ce n’est pas pour forcément me poser trop de questions. Si je monte, c’est que j’ai envie de jouer contre les Sud-Africains. Donc ça, ça sera le staff qui décidera, mais je suis en capacité de le faire.
Il avoue être très heureux d’être encore dans le groupe France malgré son début de saison totalement vierge. Extrait:
Beaucoup de confiance du staff, forcément. Beaucoup de bonheur aussi, parce qu’une sélection en équipe de France dans la liste des 42, c’est toujours quelque chose de fort dans une carrière et dans un chemin… Maintenant, c’est à moi aussi de montrer que la confiance qu’il me donne, notamment pour être dans les 42, à moi de la justifier sur le terrain et de montrer que je suis prêt. Et si ce n’est pas le cas, je travaillerai encore les jours à venir et les semaines à venir pour, dès que possible, retrouver le bon niveau en équipe de France.
Concernant les risques de rechute, il se veut confiant. Extrait:
On a eu le feu vert, il n’y a donc pas forcément de risque de rechute. Mis à part de refaire la même blessure, parce que, comme on le voit au hand-ball ou au basket quand on reçoit une passe, c’est le pouce qui s’est dérobé. Il y aura toujours ce risque-là forcément, mais je vais déjà commencer le match strappé au niveau du poignet, comme on peut voir beaucoup de joueurs le faire, parce qu’on a énormément d’entorses dans le rugby.
Après, il n’y a pas forcément de risques de rechute parce que la lésion est bien cicatrisée. Il n’y a pas forcément de risque. Depuis que j’ai repris, je sens zéro gêne, zéro douleur. J’ai repris une mobilité et c’était ça l’objectif pour un feu vert. Je n’ai jamais eu de gêne sur la rééducation, mis à part qu’il fallait beaucoup bosser pour retrouver la mobilité. Mais ça, ça a été quelque chose qu’on a fait tous les jours, notamment avec les gars à la clinique de la main. Donc la blessure, elle est derrière moi et j’y pense même plus. Donc juste à protéger un petit peu.
Pour conclure, Maxime Lucu a raconté ses interventions au sein du groupe Girondin durant sa blessure. Extrait:
Au niveau des interventions en cours de match, j’ai essayé d’en faire le moins possible parce que ce n’est pas mon rôle et je suis encore joueur et j’ai encore des années devant moi,. C’était juste qu’on travaille énormément en collaboration avec Noël McNamara, avec Mathieu Jalibert aussi, sur la stratégie qu’on peut mettre sur le plan offensif et sur le kicking game pour déstabiliser les défenses adverses. Il y avait pas mal de blessures, notamment derrière, qui ont fait qu’on avait une expérience collective qui était moindre par rapport à l’année passée, et qu’on avait un début de saison qui était corsé, donc il fallait aussi beaucoup de solidarité à ce sujet. Donc on a décidé de faire ça, et moi forcément avec beaucoup de plaisir, pour essayer d’aider les mecs et surtout leur montrer que le championnat c’est 26 journées ce qui est long, qu’il fallait juste qu’on trouve des automatismes, qu’on avait perdus parce qu’ion avait moins d’expérience collective et qu’il y avait beaucoup de nouveaux.
Donc il fallait les aider le plus possible et pas rester dans son coin à attendre que ça se passe mal. Donc voilà, on a travaillé ainsi pendant les premières semaines. Après, je me suis pas mal concentré aussi sur ma rééducation. Donc il fallait que je pense à moi et j’ai pris un peu de recul. Ce n’était pas des interventions. Je disais juste : attention, défensivement, ils sont comme ça, on peut jouer comme ça. Là, on est en train de se tromper ou on joue différemment. C’était juste des petits conseils. Après, dans la semaine, j’aidais un peu aux entraînements, sur le placement, des petites choses que l’on fait, et c’est vrai que j’ai pris beaucoup de plaisir à ça, parce que quand on est sur le terrain, on est focalisé sur son poste. En étant à l’extérieur, on peut voir certains placements des ailiers ou de centres qu’on peut améliorer, donc il s’agissait d’aider (les entraîneurs, NDLR) sans forcément les embêter non plus. Parfois, c’était bien, parfois, un peu moins bien, mais c’est vrai que c’était une expérience intéressante.
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C’est une copine de FG
Un bon petit soldat pas de vague