Pretorius, Rooney ou la faim du jeu

Pretorius, Rooney ou la faim du jeu

1 juillet 2011 - 10:51

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Jouer. Tout simplement. Oublier les galères, les blessures. Juste retrouver le plaisir d’échanger sur le pré. Entre « potes » comme le reconnaît Luke Rooney.
Présentés conjointement hier après-midi au centre d’entraînement de Berg, Andre Pretorius et Luke Rooney ont donc fait part du même souhait.
Si les conditions de leurs arrivées à Toulon diffèrent – un CDD de quatre mois pour le Sud-Africain Andre Pretorius, joker coupe du monde en lieu et place de Jonny Wilkinson à l’ouverture; un contrat ferme de deux ans pour l’arrière australien Luke Rooney – les circonstances, elles, se ressemblent furieusement.
Retrouver les joies du terrain
Car les néo-Toulonnais, engagés chacun de leur côté en Super 15, ont fait banquette cette saison. Chez les Melbourne Rebels (dernier du championnat avec 3 victoires pour 13 défaites), Luke Rooney n’est apparu que rarement sur la feuille de match. Et lorsque c’était le cas, il n’était aligné qu’à l’aile, lui qui excelle depuis ses années sur la Rade à l’arrière. Chez les Lions (avant-dernier avec 3 victoires, 1 nul et 12 défaites), franchise sud-africaine basée à Johannesburg, Andre Pretorius n’était que le troisième choix… Difficile dans ce cas de se relancer après une saison 2009-2010 gâchée par les blessures. « Il y avait beaucoup de numéro 10 aux Lions, reconnaît le demi d’ouverture, champion du monde en 2007 avec l’Afrique du Sud. Ça tournait trop. Dès que l’opportunité de venir à Toulon s’est présentée, j’ai sauté dessus. C’est vraiment un honneur de jouer ici, même si ce n’est que pour quatre mois. » Le temps de jeu offert par l’absence de Jonny Wilkinson aura donc été primordial dans l’arrivée d’Andre Pretorius, réputé pour son jeu au pied. « Je vais donner le maximum, sans penser au lendemain. Joe (Van Niekerk, avec qui il est ami) m’a parlé de la ferveur qu’il y a ici. J’ai vu quelques matches à la télé en Afrique du Sud. Il y a de la pression, mais cela ne me fait pas peur. »
Et pour cause, la faim de ballon, de rugby – qu’il évoque presque comme une entité à part entière – est trop forte pour laisser l’inquiétude prendre le dessus. Luke Rooney confirme, sourire aux lèvres. À Toulon, les deux hommes sont certains de toucher du ballon. Et cela suffit amplement à leur bonheur.

Jouer. Tout simplement. Oublier les galères, les blessures. Juste retrouver le plaisir d’échanger sur le pré. Entre « potes » comme le reconnaît Luke Rooney.

Présentés conjointement hier après-midi au centre d’entraînement de Berg, Andre Pretorius et Luke Rooney ont donc fait part du même souhait.

Si les conditions de leurs arrivées à Toulon diffèrent – un CDD de quatre mois pour le Sud-Africain Andre Pretorius, joker coupe du monde en lieu et place de Jonny Wilkinson à l’ouverture; un contrat ferme de deux ans pour l’arrière australien Luke Rooney – les circonstances, elles, se ressemblent furieusement.

Retrouver les joies du terrain

Car les néo-Toulonnais, engagés chacun de leur côté en Super 15, ont fait banquette cette saison. Chez les Melbourne Rebels (dernier du championnat avec 3 victoires pour 13 défaites), Luke Rooney n’est apparu que rarement sur la feuille de match. Et lorsque c’était le cas, il n’était aligné qu’à l’aile, lui qui excelle depuis ses années sur la Rade à l’arrière. Chez les Lions (avant-dernier avec 3 victoires, 1 nul et 12 défaites), franchise sud-africaine basée à Johannesburg, Andre Pretorius n’était que le troisième choix… Difficile dans ce cas de se relancer après une saison 2009-2010 gâchée par les blessures. « Il y avait beaucoup de numéro 10 aux Lions, reconnaît le demi d’ouverture, champion du monde en 2007 avec l’Afrique du Sud. Ça tournait trop. Dès que l’opportunité de venir à Toulon s’est présentée, j’ai sauté dessus. C’est vraiment un honneur de jouer ici, même si ce n’est que pour quatre mois. » Le temps de jeu offert par l’absence de Jonny Wilkinson aura donc été primordial dans l’arrivée d’Andre Pretorius, réputé pour son jeu au pied. « Je vais donner le maximum, sans penser au lendemain. Joe (Van Niekerk, avec qui il est ami) m’a parlé de la ferveur qu’il y a ici. J’ai vu quelques matches à la télé en Afrique du Sud. Il y a de la pression, mais cela ne me fait pas peur. »

Et pour cause, la faim de ballon, de rugby – qu’il évoque presque comme une entité à part entière – est trop forte pour laisser l’inquiétude prendre le dessus. Luke Rooney confirme, sourire aux lèvres. À Toulon, les deux hommes sont certains de toucher du ballon. Et cela suffit amplement à leur bonheur.

Source: varmatin.com

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  1. ipac83 1 juillet 2011 at 13h

    La faim justifie les moyens => Ils ont faim de ballons et soif de victoire, ils vont donc se donner les moyens de réussir à n'en point douter !

  2. George 2 juillet 2011 at 01h

    Enfin des gars qui ont faim de ballons!!! C'est la base de l'engagement total!! Bienvenue a vous les gars, montrez la voie!!! Luke, on le connait, c'est un tout bon… Welcome back Luke!!

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