Invité dans l’émission « Top of the Foot » diffusée sur RMC Sport, l’ancien président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal est revenu sur les sujets chauds du moment.

Ce-dernier n’a pas manqué de recadrer une nouvelle fois Jacques-Henri Eyraud, le président de l’Olympique de Marseille qu’il ne supporte absolument pas.

Il explique avoir été choqué par ses dernières sorties médiatiques et n’hésite pas à le recadrer. Extrait:

« Je pense que Jacques-Henri Eyraud va partir et qu’il est en roue libres. Il s’en fout. Il sait que l’OM va être vendu et qu’il va devoir nettoyer les carreaux avant de partir. Mais il est en roues libres car pour tenir de tels propos, il faut être en roues libres. Il s’en fout complètement. A Marseille, il y a un truc qui est sacré, c’est la Coupe d’Europe. Et il vient juste de dire aux supporters que cette Coupe d’Europe, vous l’avez volé.

Puis la sortie lunaire qu’il a faite sur les employés qui seraient trop supporters de l’OM. Elle m’incite deux réflexions : il dit que lorsqu’il est arrivé, à l’administratif les employés étaient trop supporters et lors des défaites, ils étaient très marqués et ça nuisait à la productivité. Déjà, ça veut dire qu’il ne mise que sur des défaites car il ne parle pas de victoires. Son modèle économique est basé sur des défaites et la gestion des défaites. D’entrée, il reconnait qu’il va perdre. Puis la deuxième chose : même si vous prenez des gens de la planète Mars qui ne savent pas ce qu’est le football ni l’OM, vous les mettez un mois dans un club de foot, avec la passion qu’il y a, au bout d’un mois ils sont supporters. J’ai trouvé cette sortie médiatique sur le personnel incroyable. Quand il y a une victoire, elle va du buteur à la standardiste. C’est ça l’esprit d’un club ! »

Dans la foulée, Mourad Boudjellal a expliqué comment il a eu l’idée de recruter Nicolas Anelka comme directeur sportif dans son projet avec le Hyères Football Club. Extrait:

« J’ai regardé un reportage sur Netflix sur lui et j’ai été surpris sur la manière dont il s’exprimait. J’ai trouvé ce garçon très intelligent. J’avais entendu dire qu’il avait envie de transmettre mais je ne l’imaginais pas du tout entraîneur. Le reportage m’a fait changer d’avis sur lui et je l’ai contacté. On a un peu discuté et on s’est rencontré il y a trois semaines à Marseille. Et le courant est bien passé car on a beaucoup de points en communs sur la culture urbaine. Et j’ai trouvé qu’il avait une réflexion sur le football qui était très intéressante. Ensuite, je cherchais un directeur sportif qui écoute la même musique que ses joueurs. C’est important qu’il n’y ait pas un grand écart générationnelle. »