La saison dernière, le jeune deuxième ligne du Rugby Club Toulonnais, Swan Rebbadj a disputé son premier officiel avec l’équipe professionnelle du club Varois.

Le 23 décembre dernier et alors que le RCT s’apprête à défier Montpellier, Jocelino Suta est déclaré inapte car malade. C’est alors Swan Rebbadj qui est appelé par le staff Varois pour le remplacer. Extrait:

« J’étais affreusement stressé, d’autant que le contexte était particulier. J’étais 24e et ce n’est que vingt minutes avant le coup d’envoi que les coachs étaient venus me voir pour me dire « Swan, accélère l’échauffement, Suta est malade, tu démarres ». Je ne m’y attendais absolument pas, je m’échauffais, j’étais avec les buteurs, je n’étais pas strappé, je n’avais pas les crampons, alors le stress était à son maximum. Mais heureusement il n’a duré que quelques minutes et au coup d’envoi j’étais un joueur comme un autre. C’était un gros match. Nous avions notamment ramené le point de bonus et, pour un 23 décembre, face à un cador du championnat, c’était déjà un beau cadeau. »

Après ce match contre Montpellier, Swan Rebbadj était retenu dans le groupe Toulonnais en tant que remplaçant pour les deux matches suivants, contre Clermont puis le Stade-Français. Mais il n’a finalement pas rejoué.

Interrogé à ce sujet, Swan Rebbadj avoue avoir été très déçu. Mais il comprend la décision de Richard Cockerill qui a pris les commandes du RCT en mode commando. Extrait:

« Je pense que Richard Cockerill s’était vu confier une mission commando et qu’il avait fait le choix de se focaliser sur un groupe de 25-26 joueurs, ce qu’il explique qu’il ne faisait pas tourner. Mais c’est la loi du sport, je ne pouvais pas lui en vouloir et je suis retourné jouer en Espoirs. C’était un peu difficile et je ne vais pas cacher que j’étais un peu énervé. Mais jouer avec les Espoirs m’a permis d’avoir du temps de jeu. »