À la suite des nouvelles annonces du gouvernement Français, plusieurs dirigeants de clubs se sont émus de devoir tirer un trait sur des bénéfices importants étant donné le retour des jauges dans les stade.

« Un siège sur deux, ça avait un vrai sens« ​, explique le directeur général du RC Strasbourg. De son côté, Emmanuel Eschalier, directeur général de la Ligue Nationale de Rugby (LNR), craint des répercussions économiques lourdes ​pour les clubs du Top 14.

Mais depuis les annonces du Premier ministre, les choses ont bougé. Mercredi 29 décembre, la commission des lois de l’Assemblée nationale a adopté un amendement visant à mettre en place au sein des enceintes sportives une jauge proportionnelle à la capacité d’accueil des stades, plutôt qu’un nombre fixe de 5 000 spectateurs maximum. Un amendement porté par le député LREM Sacha Houlié.

Interrogé vendredi par Le Parisien , Sacha Houlié s’est dit « confiant » et pense que le gouvernement peut revoir sa position ​après arbitrage en réunion interministérielle​. Car si la commission des lois a validé l’amendement, celui-ci a encore un peu de chemin à faire avant d’être adopté définitivement et donc appliqué.

Cette proposition de loi sera étudiée en réunion interministérielle en début de semaine avant d’être présentée à l’Assemblée nationale et au Sénat, où elle devra obtenir la majorité des voix.

Si l’amendement est voté, reste à savoir quel niveau de jauge sera mis en place. Celui-ci varie dans les pays où une proportionnalité a été mise en place. Par exemple, les autorités espagnoles ont décidé de mettre en place une jauge à 75 % de la capacité d’accueil et de 50 % pour les enceintes sportives fermées. De son côté, le gouvernement italien a opté pour une jauge de 50 %.

Étant donné le niveau de contaminations actuel, avec plus de 200 000 cas positifs chaque jour, difficile d’imaginer une jauge supérieure à 50 % pour l’Hexagone.