Le feuilleton Owen Farrell pourrait bien connaître un nouveau rebondissement aussi rapide qu’inattendu. Parti il y a moins d’un an pour rejoindre le Racing 92, l’ancien capitaine du XV de la Rose envisage déjà un retour express en Angleterre.

Un possible come-back qui affole la Premiership, mais qui se heurte à la fermeté du club francilien.

L’information a de quoi surprendre : alors qu’il s’était engagé jusqu’en 2025 avec le Racing, Farrell aurait déjà manifesté sa volonté de revenir au pays. En cause, une adaptation difficile à la vie en Top 14, où sa saison vire à la désillusion.

D’après Rugby Pass, trois clubs anglais se tiendraient prêts à l’accueillir : Saracens, Leicester et Gloucester. Un retour chez les Saracens, son club de toujours, tiendrait la corde. Mais rien n’est encore joué. Le principal frein se trouve à Paris.

Le président du Racing 92, Jacky Lorenzetti, n’a pas l’intention de brader son joueur. L’été dernier, le club avait déboursé près de 500 000 £ pour libérer Farrell de son contrat avec les Saracens. Aujourd’hui, le Racing entend bien récupérer tout ou partie de cette somme avant de laisser filer son ouvreur vedette.

L’homme fort du club des Hauts-de-Seine ne veut pas revivre un feuilleton interminable, à l’image du dossier Siya Kolisi. Il aurait d’ailleurs fixé un ultimatum : sans accord d’ici la fin de semaine, Farrell restera.

Autre obstacle : les règles de la Premiership. Pour être éligible au statut de joueur “marquee” — une désignation qui permet d’être exclu du salary cap — Farrell devrait avoir passé deux saisons pleines à l’étranger. Un critère difficile à remplir… d’autant que l’international anglais vit toujours non loin du centre d’entraînement des Saracens à North London.

Face aux rumeurs, Mark McCall, manager des Saracens, s’est montré catégorique en conférence de presse :

« Franchement, ça ne vaut même pas la peine de répondre. À ma connaissance, Owen est toujours sous contrat avec le Racing, pour encore une saison. Ce genre d’histoires, on en voit passer tout le temps. »

Et d’ajouter, toujours aussi laconique :

« Et comme vous me connaissez depuis des années, je préfère ne pas commenter quelque chose d’aussi hypothétique. »

Alors, rêve de retour ou simple emballement médiatique ? Une chose est sûre : l’avenir d’Owen Farrell, entre regrets parisiens et convoitises anglaises, risque de continuer à faire couler beaucoup d’encre.