Racisme : Grosse polémique chez les Springboks

Racisme : Grosse polémique chez les Springboks

6 octobre 2019 - 11:19

10 Commentaires

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Le sélectionneur de l’Afrique du Sud, Rassie Erasmus a été obligé de sortir du silence, en cette fin de semaine, pour démentir une nouvelle affaire de racisme au sein de son équipe.

La polémique a débuté suite à la publication d’une vidéo sur les réseaux sociaux, à l’issue de la victoire des Springboks contre l’Italie.

On y voit un groupe de joueurs blancs (François Steyn, RG Snyman, Francois Louw, Vincent Koch, Franco Mostert et Steven Kitshoff) se rassembler pour fêter la victoire.

Lorsqu’un joueur de couleur, à savoir Makazole Mapimpi, tente de rejoindre ce groupe de joueurs pour célébrer lui aussi la victoire, il est renvoyé par François Steyn, lequel s’en va tête basse.

Rassie Erasmus a été contraint d’expliquer clairement la situation. Extrait:

« Certaines personnes vont y voir quelque chose de mal. Je peux vous assurer que, en tant que coach, je ne permettrais jamais qu’un truc comme ça arrive. Il n’y a d’ailleurs rien de tel dans cette équipe. C’est un groupe très soudé. Tout le monde sait que, dans une tournée ou une Coupe du monde, dans un groupe de 31, il y a les quinze titulaires et les remplaçants. Cette fois-ci, ces remplaçants se surnomment la « bomb squad ». Parce que soit ils entrent pour tout arranger, soit tout va bien et c’est une fausse alerte. Ça a été une blague toute la semaine, notamment autour de Lood de Jager. Après le match, il est venu mais Steyn lui a dit qu’il ne faisait plus partie de la « bomb squad » puisqu’il était titulaire. Mapimpi, qui arrivait, a vu que c’était eux donc il s’est retourné. »

Pour rappel, le deuxième ligne Sud-Africain Eben Etzebeth est déjà au cœur d’une polémique (et d’une enquête) pour racisme.

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10 Commentaires

  1. marc 6 octobre 2019 at 12h- Répondre

    Comme Thuram qui avait voulu une photo « sans blancs » après le titre en 98 ? Si un Noir peut le faire et être l’égérie de la lutte contre le racisme, alors les Blancs peuvent faire de même.

    • Face8383 6 octobre 2019 at 13h- Répondre

      On parle de la nation qui a mis en place l appartheid , et du pays où il y a le plus de mort au monde pour discrimination raciale …
      Et pas de Thurman qui s inventé une vie

  2. Captain Swing 6 octobre 2019 at 12h- Répondre

    Et on entend le groupe des autres sud af chanter, quand François sort derrière le black….

    Hé Steyn, hé Steyn, tiens bien…..

    Oui David tu as raison, la culture française parcourt le monde ^^

  3. Pierrot-de-Nice83 6 octobre 2019 at 12h- Répondre

    Maintenant faut faire attention à tout les gestes ou paroles que tu peux faire et dire.. tout est bon pour faire le buzz, qu’une association ou que les merdias te tombent dessus surtout avec la visibilité de la CDM

    • Name 6 octobre 2019 at 14h- Répondre

      Ah oui, les fameux « merdias », expression évidemment utilisée par les gens qui rêveraient d’un monde sans liberté de la Presse.

      C’est curieux que ce genre d’élément de langage très marqué politiquement ne soit pas modéré, ici…

      • Pierrot-de-Nice 83 6 octobre 2019 at 16h- Répondre

        Allons allons, il y a les journalistes que je ne critiquent pas et les merdias, les réseaux sociaux et tout ceux qui propagent tout et n’importe quoi avant même que ce soit vérifié.
        De plus, je ne vois pas ce que la politique vient faire la dedans.. ma remarque touche tous les sujets d’actualité de la vie

  4. palestro 6 octobre 2019 at 13h- Répondre

    Ce qui me surprend , c’est que les faits de racisme relevés par les médias soient à sens unique !!!! voudrait t’on nous faire croire que c’est le cas ???? Pierre Desproges à dit  » J’adhérerais à SOS racisme quand racisme prendra un s  » à méditer !!!!

    • Captain Swing 6 octobre 2019 at 14h- Répondre

      Mon épouse est une noire africaine….

      Lorsque je me balade dans ce pays d’Afrique, beaucoup de gens sympas, mais je me prends régulièrement des réflexions à haute voix, voire de petites bousculades, et il n’est pas rare en descendant du bus (ou en le croisant) de me prendre un doigt d’honneur…. ce qui a le don de rendre fou(s) le ou les amis qui m’accompagnent alors….

      Etonnamment, cela ne m’arrive jamais seul. Dans ces provocations CLAIREMENT racistes, le « local » qui m’accompagne excite donc plus encore leur sentiment de déconvenue (en plusieurs mots et au pluriel, camarade Palestro ? hi hi)

  5. hannibal 6 octobre 2019 at 14h- Répondre

    l’apartheid effacé dans les textes, bien présente dans les têtes !

  6. reveur83 6 octobre 2019 at 14h- Répondre

    Comme disait un chauffeur de bus aux USA devant les disputes incessantes entre Noirs et Blancs : « J’en ai marre, vous n’avez qu’à dire que vous êtes tous bleus ! » Et d’ajouter : « Maintenant, les bleu foncé d’un côté et les bleu clair de l’autre ! »