Le troisième ligne du Rugby Club Toulonnais, Raphaël Lakafia s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique pour évoquer la situation sportive dans laquelle se trouve le XV de la Rade.

Ce-dernier explique que personne n’a baissé les bras lors des moments compliqués. Extrait:

« Ce groupe n’a jamais baissé les bras. Le staff est resté mobilisé, dans la victoire comme dans la défaite. Il a travaillé afin qu’on continue d’y croire. Les coachs, même si les résultats étaient décevants, ont insisté sur le jeu à mettre en place afin que l’on trouve une identité comprise et partagée par tous. L’objectif était de pouvoir travailler durablement avec un groupe qui fait les choses parce qu’elles ont du sens, pas parce qu’on les lui demande. »

Selon, le travail est enfin en train de payer même s’il préfère ne pas s’emballer. Extrait:

« Aujourd’hui, beaucoup plus de joueurs s’investissent, prennent leurs responsabilités. On sent que l’équipe est sur une nouvelle dynamique très positive. Notre histoire n’a pas commencé cette saison mais l’an dernier. Malgré des périodes plus compliquées et des résultats parfois décevants, ce groupe a toujours cru dur comme fer en ce qu’il faisait. Même s’il ne faut pas s’emballer, on sent que c’est en train de payer. On observe également que Mayol retrouve des couleurs. C’est une dynamique globale de club qui repart avec les victoires. »

Pour conclure, Raphaël Lakafia précise à quel point les victoires font du bien au groupe au quotidien. Extrait:

« Quand tu arrives au centre d’entraînement après une défaite, le lundi matin, c’est parfois compliqué… Là, avec la petite série de succès en cours, l’ambiance est différente. Tout le monde a la «banane», ça rigole et personne ne regarde par terre. C’est un tout autre confort de travail. Ensuite, cela peut paraître anecdotique mais je prends l’exemple des séances vidéos : c’est tellement plus agréable de se voir marquer des essais que de se regarder en encaisser. Ça joue sur l’humeur des troupes. Quand tu rentres d’un match moyen, tu rumines, tu repenses à tes actions et tu as nécessairement des pensées négatives. Là, après une victoire, on a l’esprit plus léger. Même quand le match n’est pas complètement abouti, tu es souriant, tu rigoles avec tes proches. C’est bien plus confortable de travailler dans la victoire. »