Rassie Erasmus raconte la terrible secousse vécue par les Springboks : « Quand ta mère t’envoie un message… »
Rassie Erasmus raconte la terrible secousse vécue par les Springboks : « Quand ta mère t’envoie un message… »
Le vendredi 22 août 2025 à 23:53 par David Demri
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Une semaine après avoir subi l’un des plus gros revers de leur histoire récente (22-38), les Springboks doivent impérativement relever la tête ce samedi au Cap face à des Wallabies regonflés par Joe Schmidt.
Tout avait pourtant commencé idéalement à Ellis Park : un 22-0 en moins de vingt minutes, promesse d’une balade tranquille. Mais la suite fut un naufrage : six essais encaissés, un 38-0 en une heure et une défense transpercée à onze reprises.
Un scénario qui a fait basculer les champions du monde dans la crise.
« Nous avons été vraiment affreux », a reconnu sans détour Rassie Erasmus. Un mea culpa nécessaire mais insuffisant pour éteindre les critiques. L’entraîneur a même ironisé : « Tu sais que quand ta mère t’envoie un message pour dire : « Mon enfant, je t’aime toujours », c’est que les choses ne sont pas lekker. »
« Lekker » ? C’est un mot utilisé par les Sud-Africain pour dire « cool », « sympa ».
Fragilisée en conquête (cinq lancers perdus en touche) et orpheline de son capitaine Siya Kolisi (genou), l’Afrique du Sud doit composer sans plusieurs cadres, dont Pieter-Steph du Toit. Erasmus a donc rappelé des piliers d’expérience comme Handré Pollard et Damian de Allende, tout en lançant le deuxième-ligne Ruan Nortjé.
Mais certains cadres paraissent émoussés : Eben Etzebeth a été relégué sur le banc, Bongi Mbonambi peine à retrouver son impact.
L’équilibre entre jeunesse prometteuse et anciens usés reste fragile. Une nouvelle déconvenue au Cap contre l’Australie ferait naître un véritable doute autour d’une génération vieillissante, jusque-là symbole d’invincibilité. Les Wallabies, eux, n’attendent qu’une chose : confirmer leur exploit.
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