Retour sur Stade Français – Toulon (19-19)

Retour sur Stade Français – Toulon (19-19)

21 février 2012 - 10:03

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Paris vaut bien une fête. Mais pas tout le temps. Une semaine après le fiasco de France/Irlande, le clash Stade français/Toulon à Saint-Denis n’a pas été à la hauteur de ce grand rendez-vous que Max Guazzini avait réussi à créer au fur et à mesure des délocalisations amorcées à l’automne 2005. Malgré les animations dans l’esprit Carnaval de Rio, le SDF n’a pas dansé la samba. Il faisait froid, les tribunes étaient à moitié vides et personne n’a eu le réel désir de communiquer sur le nombre de spectateurs. De retour dans l’arène de leurs exploits, Bernard Laporte et Mathieu Bastareaud ont quand même été émus. « Je me pensais blindé.En fait, non », reconnaissait Mathieu Bastareaud, de retour à son meilleur niveau. Mais à Toulon, on sait surpasser ses émotions. Même quand Jonny Wilkison sort avant la demi-heure de jeu. Il faut dire que Laporte, Bastareaud et toute la clique, en plus de pouvoir compter sur les excellents David Smith et Steffon Armitage, ont la chance d’être guidés par un ouvreur remplaçant qui joue comme dans un rêve : Matt Giteau qu’on ne présente plus mais qui se réinvente à chaque fois. Avec le Wallaby à la baguette, Toulon, mené, s’est degrippé avant d’arracher le match nul sur le gong. Un final explosif qui place le RCT parmi les cadors et qui rappelle à Paris que la reconstruction est toujours en cours. Mais au moins après l’ennui, les spectateurs du Stade de France ont eu droit à l’oeuvre de Giteau puis à celle du président Thomas Savare : deux feux d’artifice pour le prix d’un. C’est toujours ça de pris.

Rugbyrama


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