Saint-André : « À Toulon, tu as une pression médiatique des supporters et de Mayol »

Saint-André : « À Toulon, tu as une pression médiatique des supporters et de Mayol »

27 mai 2022 - 9:07

3 Commentaires

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Le manager de Montpellier, Philippe Saint-André s’est confié via le journal régional Var-matin lors du stage de son équipe effectué du côté de La Seyne-sur-Mer, de mardi à jeudi.

L’occasion pour le technicien du MHR d’évoquer la parallèle entre la saison effectuée par le RC Toulon et celle effectuée par le MHR la saison dernière. Extrait:

« Quand j’ai récupéré l’équipe début janvier 2021, on était avant-dernier du championnat. Il y a effectivement pas mal de similitudes avec la situation de Toulon à la même période. On avait beaucoup de blessés, on ne gagnait pas de matchs, tout allait mal. On a retrouvé de l’énergie et pas mal de confiance en étant rétrogradé de la Champions Cup vers la Challenge Cup.

On a réussi à faire une série en enchaînant dix victoires d’affilée, mais on était trop loin pour se qualifier. À l’inverse, grâce à son enchaînement de victoires notamment celles à Lyon et Bordeaux, le RCT a encore son destin entre les mains en Top 14 et peut être champion d’Europe. »

Il l’affirme : le RCT marche sur l’eau depuis deux mois et demi désormais. Extrait:

« Il n’y a que trois titres décernés chaque année: le Brennus, la Champions Cup et la Challenge Cup. Quand tu gagnes un titre, ta saison est réussie, tu vis des moments forts. Et cela nous a aussi permis d’entamer la saison suivante (2021-2022) avec le même état d’esprit et les mêmes fondations. Il y a des similitudes avec le RCT, qui marche sur l’eau depuis deux mois et demi. »

Il explique comment il s’y est pris pour relancer l’équipe Montpelliéraine qui vivait une période très délicate. Extrait:

« On jouait la survie du club, avec des mecs qui n’étaient pas préparés à ça. Il fallait retrouver un ADN qui allait mieux avec l’effectif qu’on avait. On devait jouer chaque match à la mort mais, surtout, réapprendre à gagner pour retrouver des sourires, de la joie. Pour ça, il faut un état d’esprit, de la connexion entre le staff et les joueurs, cette envie de batailler ensemble.

Moi, j’ai mis en place beaucoup d’entretiens individuels et collectifs. On les a énormément fait participer au projet de jeu pour retrouver un lien. J’avais des jeunes, des moins jeunes, des Sud-Africains, il fallait qu’ils se reconnectent entre eux. Et puis, faire des choix forts. On a revisité notre jeu, pour revenir à l’essentiel et dans la course. »

Selon lui, Franck Azéma a utilisé la même méthode. Extrait:

« Oui, il a remis de la concurrence, réinvesti les joueurs leaders pour qu’ils adhèrent au projet proposé. Ce sont eux qui sont sur le terrain et s’ils n’en sont pas persuadés, ça ne fonctionne pas. À Toulon, tu as une pression médiatique des supporters et de Mayol, qui est une terre de rugby énorme. Moi à Montpellier, j’ai la pression du président et celle que je me mets, mais on est dans une grande ville avec beaucoup d’autres sports. La pression est moindre. »

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3 Commentaires

  1. Baky 27 mai 2022 à 14h- Répondre

    La ville de Montpellier est plus grande que Toulon mais les 2 agglos sont comparables : 600 000 !

  2. Ayrton83 27 mai 2022 à 16h- Répondre

    Montpellier et Toulon ont la même destinée à un an d’intervalle et deux ex entraîneurs de La Rochelle virés et depuis les deux clubs cartonnent !!!

  3. Dju83 27 mai 2022 à 19h- Répondre

    Dixit le joueur qui préférait boire la pression que la subir…