Saint-André est «juste content»

Saint-André est «juste content»

17 septembre 2011 - 9:29

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Pour sa dernière à la tête de Toulon avant de rejoindre le XV de France, Philippe Saint-André s’est dit ravi et fier de ses hommes et de son parcours depuis deux ans.
«Philippe Saint-André, dans quel état d’esprit êtes-vous après cette dernière victorieuse ?
Je suis juste content de passer le témoin à Bernard Laporte dans de bonnes conditions. Après la défaite contre Clermont, les joueurs ont montré que jamais je n’avais perdu le vestiaire. On fait une belle performance à Bayonne en faisant match nul alors que l’on doit gagner, et aujourd’hui, il n’y a pas eu photo. On les a pris dans l’engagement physique, dans les duels, on a été bien organisé collectivement pendant 80 minutes. A la mi-temps, ils ont beaucoup de chance de tourner à 9-3, alors qu’on doit tourner à vingt points de différence. On a été bien sur les impacts. A part ces deux ou trois touches sur la fin, on ne leur à rien donner à béqueter. Le score est logique. Il faut signaler aussi qu’il y avait 50% de Français dans l’équipe qui commence. Il y a deux ans et demi, il n’y avait pas un Français qui voulait venir au RCT. Là, on a des Palisson, des Bastareaud, des Tillous-Bordes, des jeunes joueurs à gros potentiel, qui ont connu l’équipe de France, qui viennent à Toulon et qui croient au projet de ce club.
Partez-vous soulagé ?
Cela va me faire bizarre lundi. J’ai décidé de partir deux jours en famille au lieu de revoir mon match trois fois. Ma famille en a besoin, je vais me ressourcer, voir beaucoup de matches et prendre mes nouvelles responsabilités le 1er décembre. Il y a des chances que j’aille à la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande quelques semaines voir des matches. Dès lundi, c’est Bernard Laporte qui prend, il faut le laisser faire à sa sauce, comme il l’entend. Après il connaît mon portable, il m’a déjà appelé, m’a envoyé un message de félicitations, je lui donnerai toutes les informations que j’ai.
Que retenez-vous de vos deux ans au RCT ?
Ce club m’a marqué à vie en tant qu’homme, et en tant qu’entraîneur aussi. Il y a une passion, un public, une ville qui respire rugby. Quand tu gagnes, la ville est heureuse toute la semaine, quand tu perds, elle est en dépression. Mayol est magique et j’ai été étonné de recevoir énormément de courrier, de messages depuis huit, dix jours, car il y a des gens qui n’ont pas la mémoire courte qui s’aperçoivent qu’il y a eu du travail de fait. Il y a deux ans et demi, le RCT jouait sa survie à Dax. La première année, on fait demi-finale du Top 14 et ça se joue sur une décision arbitrale, puis la finale du Challenge européen. L’année dernière, on finit avec 70 points, 15 victoires et on sort Munster, Ospreys et les Irish en Coupe d’Europe pour la première fois dans l’histoire de ce club. Ça veut dire que ce n’était pas si mauvais que cela. Je pourrais boire un café au bord de Mayol lundi ou mardi la tête haute, et ça c’est important pour moi.»

Pour sa dernière à la tête de Toulon avant de rejoindre le XV de France, Philippe Saint-André s’est dit ravi et fier de ses hommes et de son parcours depuis deux ans.

«Philippe Saint-André, dans quel état d’esprit êtes-vous après cette dernière victorieuse ?

Je suis juste content de passer le témoin à Bernard Laporte dans de bonnes conditions. Après la défaite contre Clermont, les joueurs ont montré que jamais je n’avais perdu le vestiaire. On fait une belle performance à Bayonne en faisant match nul alors que l’on doit gagner, et aujourd’hui, il n’y a pas eu photo. On les a pris dans l’engagement physique, dans les duels, on a été bien organisé collectivement pendant 80 minutes. A la mi-temps, ils ont beaucoup de chance de tourner à 9-3, alors qu’on doit tourner à vingt points de différence. On a été bien sur les impacts. A part ces deux ou trois touches sur la fin, on ne leur à rien donner à béqueter. Le score est logique. Il faut signaler aussi qu’il y avait 50% de Français dans l’équipe qui commence. Il y a deux ans et demi, il n’y avait pas un Français qui voulait venir au RCT. Là, on a des Palisson, des Bastareaud, des Tillous-Bordes, des jeunes joueurs à gros potentiel, qui ont connu l’équipe de France, qui viennent à Toulon et qui croient au projet de ce club.

Partez-vous soulagé ?

Cela va me faire bizarre lundi. J’ai décidé de partir deux jours en famille au lieu de revoir mon match trois fois. Ma famille en a besoin, je vais me ressourcer, voir beaucoup de matches et prendre mes nouvelles responsabilités le 1er décembre. Il y a des chances que j’aille à la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande quelques semaines voir des matches. Dès lundi, c’est Bernard Laporte qui prend, il faut le laisser faire à sa sauce, comme il l’entend. Après il connaît mon portable, il m’a déjà appelé, m’a envoyé un message de félicitations, je lui donnerai toutes les informations que j’ai.

Que retenez-vous de vos deux ans au RCT ?

Ce club m’a marqué à vie en tant qu’homme, et en tant qu’entraîneur aussi. Il y a une passion, un public, une ville qui respire rugby. Quand tu gagnes, la ville est heureuse toute la semaine, quand tu perds, elle est en dépression. Mayol est magique et j’ai été étonné de recevoir énormément de courrier, de messages depuis huit, dix jours, car il y a des gens qui n’ont pas la mémoire courte qui s’aperçoivent qu’il y a eu du travail de fait. Il y a deux ans et demi, le RCT jouait sa survie à Dax. La première année, on fait demi-finale du Top 14 et ça se joue sur une décision arbitrale, puis la finale du Challenge européen. L’année dernière, on finit avec 70 points, 15 victoires et on sort Munster, Ospreys et les Irish en Coupe d’Europe pour la première fois dans l’histoire de ce club. Ça veut dire que ce n’était pas si mauvais que cela. Je pourrais boire un café au bord de Mayol lundi ou mardi la tête haute, et ça c’est important pour moi.»

Source: lequipe.fr

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  1. Mimo83 17 septembre 2011 at 23h

    Merci et bonne continuation.

    Merci pour le chemin parcouru en 2 ans, on partait de loin…

    Tout ne fut pas parfait mais certains exploits resteront gravés pour un bon moment.

    La 1ère saison de l'ère PSA fut peut être trop belle, trop vite…

    L'appétit vient en mangeant et nous sommes (très) gourmand, à Toulon ^^

    Je suis persuadé que sans le timing aberrant de la FFR et tout ce que cela a impliqué, le début de cette nouvelle saison aurait pu être bonnard.

    Seulement voilà, ce qui est arrivé est arrivé.

    Après un début de saison en demi-teinte, pour ne pas dire décevant (on pouvait espérer mieux après un 1er match volontaire… une "vraie" courbe de progression…), il faut maintenant passer à la vitesse supérieure.

    Espérons que Laporte se montre à la hauteur. Il y a du boulot, sur le plan sportif (c'est à peu près normal…) comme sur le plan humain (ça, on s'y attendait moins, merci Monsieur Camou…).

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