Saint-André se remémore de l’ultime action de Gabiriele Lovobalavu contre Clermont, en 2010

Saint-André se remémore de l’ultime action de Gabiriele Lovobalavu contre Clermont, en 2010

17 mai 2020 - 14:25

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Dans son édition de vendredi, le Midi Olympique consacre un long reportage à la demi-finale de Top 14 de 2010 entre le Rugby Club Toulonnais et Clermont qui s’était jouée à Saint-Etienne.

Le manager du XV de la Rade de l’époque, Philippe Saint-André se remémore notamment de la pénalité tapée par Jonny Wilkinson jugée manquée par les arbitres de touche. Extrait:

« La transformation jugée manquée de Jonny Wilkinson qui nous aurait permis d’être devant au score ! Jonny a levé les bras, ce n’était pas le genre à faire pression. Mais bon… »

L’ancien coach du RCT a également évoqué la dernière action du match avec l’échappée du trois-quarts centre ou ailier Toulonnais Gabiriele Lovobalavu qui était tout proche d’inscrire un essai en coin avant d’être propulsé en touche par Gonzalo Canale.

Philippe Saint-André avoue y avoir cru en voyant son joueur s’infiltrer dans la défense Auvergnate. Il concède cependant que le Fidjien manquait de vitesse. Extrait:

« Gaby avait des appuis fantastiques, mais il manquait de vitesse. C’était un centre qui dépannait à l’aile. J’y ai cru ! Mais les ailes, ou plutôt les vitesses de course étaient nos points faibles. Sonny Bill Williams franchissait à chacune de ses interventions mais il n’avait pas le soutien nécessaire sur les extérieurs pour terminer les coups. Mais pour moi, le match ne se joue pas là mais sur l’essai injustement validé ! Ah si Monsieur Garcès avait écouté Felipe Contempomi et demandé à visionner les images… Mais bon, il a juste regardé son juge de touche qui lui a indiqué que l’essai de Zirakashvili était valable. Sauf qu’il n’avait pas aplati. J’ai essayé aussi sur le banc, mais à l’époque les arbitres avaient beaucoup moins recours à cet outil. »

De son côté, l’ancien manager de Clermont, Vern Cotter avoue avoir eu très peur lors de cette ultime action. Extrait:

« S’il avait marqué, ça aurait été en coin. Or, je savais que Toulon devait encore transformer pour gagner. Sur le coup, je me dis d’abord : « on n’est pas mort. » Ensuite, en un éclair, je me souviens que leur buteur s’appelle Jonny Wilkinson… Aïe. Là, ça craint ! Heureusement, Gonzalo Canale fait un retour défensif incroyable. Mais ensuite, on parle trop peu de la dernière touche qui suivait. C’est Benoît Cabello qui lançait. Habituellement dans ce genre de situation, Benoît lance devant, sur le premier sauteur. Immédiatement, je me dis : « s’il fait ça, on va se faire couper ! » Heureusement, au bout de l’effort, Benoît a encore la lucidité de changer son annonce. Il lobe le premier sauteur et va chercher Julien Bonnaire, en fond d’alignement. Tout est exécuté à merveille. Comme quoi, on retient souvent les gestes les plus spectaculaires mais ce genre de victoire, c’est une accumulation de petites choses. Tout le monde y participe. »

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5 Commentaires

  1. Barth 17 mai 2020 à 15h- Répondre

    L’actualité rugby est tellement pauvre en cette période que tout le monde y va de sa petite anecdote sur cette demi-finale 2010, à croire qu’il ne c’est rien passé sur les terrains de rugby depuis. Au moins 3 articles par jour depuis une 1 semaine.

    • Mimo83 17 mai 2020 à 16h- Répondre

      Ce sont des extraits d’un seul même article / reportage publié par Midi Olympique ce vendredi 15 mai 2020 – 10 ans pile après que le match se soit joué (15 mai 2010).
      Certains acteurs de la rencontre ont donc été invités à revenir dessus… mais si cela ne t’intéresse pas, tu peux aussi passer ton chemin et aller lire d’autres articles / blogs / sites au lieu de commenter pour ne rien dire.

      • RAPIDO 17 mai 2020 à 17h- Répondre

        vas pas me le facher mon camarade barth j’ai besoin de lui pour égailler mes pauvres nuits à réver qu’un jour il écrira vive le RCT !!!!

  2. Isidore 17 mai 2020 à 19h- Répondre

    Comme beaucoup certainement, j’ai revu cette demi contre Clermont qui est sur you tube et plus particulièrement ces 2 phases litigieuses qui changent le match.
    La pénalité elle est dedans sur 2 angle de vue sur 3,et l’essai en avant car il ne contrôle pas le ballon,et si Carces fait appel à la vidéo, il va avoir du mal à l’accorder, c’est pourquoi peut être il ne le fait pas, ça a fait donc 10 points dans la vue.
    Plus, plusieursfautes vraiment flagrantes de l’Asm non sifflees. Même les 2 commentateurs plutôt vers l’Asm s’en étonnent c’est dire.
    Donc oui, n’en déplaise à certains c’est le Rct qui cette année là, doit être en finale.

  3. MIG 17 mai 2020 à 21h- Répondre

    L’asm et son public n’y sont pour rien sur ce que le monde du rugby pense de ce match !! LE TRIO ARBITRAL aura finalement sali pour tjs ce match qui il est vrai aurait très bien pu se terminer avec la victoire des jaunes sans saloperies et vol de ces individus au sifflet….