Sans Michelin, le club de Clermont aurait été en grand danger : Encore un déficit de 500 000 euros annoncé !
Sans Michelin, le club de Clermont aurait été en grand danger : Encore un déficit de 500 000 euros annoncé !
Le jeudi 4 septembre 2025 à 0:22 par David Demri
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Les comptes de l’ASM ne sont pas encore revenus à l’équilibre, mais la tendance est encourageante.
Le budget prévisionnel 2025-2026 s’élève à 36,2 millions d’euros, en hausse de 800.000 euros par rapport à la saison précédente. « Le budget est un moyen, pas une fin en soi », rappelle le président Jean-Claude Pats via La Montagne, pour couper court aux rumeurs d’effondrement économique.
Un déficit contenu
Selon les premières projections, le résultat net de l’exercice 2024-2025 affichera une perte comprise entre 500.000 et 600.000 euros. Toujours dans le rouge, mais bien loin du gouffre constaté en juin 2023 : à son arrivée, Pats avait hérité d’un déficit abyssal de 7,8 millions d’euros.
Sans l’injection de 11 millions par Michelin, le club aurait vacillé. L’objectif fixé reste d’atteindre l’équilibre d’ici 2025.
Le président de l’ASM indique que l’objectif est d’être à l’équilibre sous peu. Extrait:
« La saison précédente, nous avions déjà été capables de réduire les pertes (-2,80 millions d’euros en juin 2024). Notre objectif était d’être à l’équilibre. À ce titre, nous ne sommes pas satisfaits. Mais quand on regarde d’où l’on vient, c’est tout de même une performance qu’il faut saluer. Qui plus est dans un contexte économique qui n’est pas favorable. Mais nous devons aller plus loin et encore mieux faire. »
Pour y parvenir, le président prône une séparation nette entre la performance sportive et la santé financière.
« C’est ce qui nous a endormis pendant une décennie, explique-t-il. On a eu d’excellents résultats sportifs qui ont généré le paiement de primes et une forte affluence au stade. Derrière, quand les choses ont moins bien tourné, nous nous sommes fait peur. Nous travaillons aujourd’hui pour qu’en période creuse, nous soyons, a minima, à l’équilibre. Et si les résultats sont au rendez-vous, cela nous permettra de dégager quelques bonus pour investir encore davantage. »
Un modèle qui se redresse
Le redressement s’appuie sur plusieurs leviers. Les partenariats (17 M€) et la billetterie (6,1 M€) demeurent les principales sources de revenus, portées par une Yellow Army fidèle : huit matches à guichets fermés la saison passée, malgré un hiver compliqué.
Le merchandising et les hospitalités connaissent également un boom : les ventes de produits dérivés ont gagné près d’un million en deux ans (2,6 M€), et la restauration les jours de match a doublé pour atteindre 1,5 M€.
Des ambitions sportives assumées
Mais la relance économique ne peut aller sans ambitions sportives. Pats a fixé une feuille de route claire à Christophe Urios :
« Être a minima en phases finales de Top 14 et de Champions Cup. L’ASM est un grand club de rugby qui doit légitimement nourrir des ambitions fortes dans les deux compétitions. Le “a minima” est important. Nous avons le droit et le devoir d’être plus ambitieux. »
Un message fort, alors que chaque qualification rapporte aussi un bonus financier : 167.000 euros en Top 14 et 70.000 en Champions Cup.
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Les salariés de Michelin, qui se lèvent tous les matins pour aller bosser, doivent être très heureux de tout ça
Surtout les actionnaires… les salariés, ils sont en Pologne et s’en tapent du rugby.
Et en plus, une partie des millions injectés proviennent peut-être de l’argent public donc du notre…
Et les subventions de la Mairie et du conseil général au RCT, ce n’est pas de l’argent public, donc le nôtre ?
Restauration + produits dérivés rapportent une belle manne financière. Une fois de plus, la monétisation des services doit être largement plus élevée à Mayol car malheureusement nous sommes très loin de pouvoir nous targuer de faire 8 matchs à guichets fermés à domicile.
Et n’en déplaisent à beaucoup (et moi aussi sur le plan ambiance) mais la délocalisation au Vélodrome est plus que nécessaire, elle est impérieuse. B.Lemaitre éponge en attendant l’incapacité du club (responsable sur certains points et subissant sur d’autres) à augmenter les recettes.
UNE partie proviENT…
On n’est pas mieux de notre côté (voire pire) sauf que le Michelin s’appelle Lemaitre.
Quant aux salariés de Michelin, la plupart sont des fans de l’ASM donc je pense pas que ça les chagrine plus que cela que leur société aide le club.
C’est incroyable , enfin non vu l’époque que l’on vit , d’entendre des bêtises de gens qui parlent sans savoir .
L’ASM sans Michelin ? c’est une évidence , c’est le créateur du club devenu partenaire , comme Pierre Fabre au CO ou Peugeot à Sochaux . L’ASM a ouvert son capital depuis 10 ans à d’autres gros partenaires et en fait partie , il reste une vigie pour l’ASM .
Il a évité une banqueroute au club , une nouvelle direction compétente a repris les rênes avec une gestion qui ressemble à celle de sa tutrice , une des plus grosse entreprise mondiale et Française .
Pour info aux « influenceurs » , son siège sociale est à Clermont , Michelin a créer Urbalad un centre de travail et de vie qui regroupe à Clermont plus de 2500 ingénieurs montrant sa volonté de ne pas se désengager de son fief .
A l’heure ou bon nombre de grandes entreprises Française on choisit de délocaliser leur siège sociale à l’étranger …pas Michelin qui payent ses impôts en FRANCE .
L ‘ASM est à leur image , si la France etait gerée comme Michelin et l’ASM aujourd’hui , on serait dans les premiers.
Mais oui, le paternalisme industriel pour acheter la paix sociale, l’enrichissement sur les colonies productrices de latex, les bandes armées pour bastonner les ouvriers syndiqués et au final seulement 14% de ses salariés en France. En fait, la France est gérée comme Michelin…