Se méfier de Pulu ! (lindependant.fr)

Se méfier de Pulu ! (lindependant.fr)

Le vendredi 22 avril 2011 à 16:30 par David Demri

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Perry, avec les absences de Schuster (blessé), Mas et Guirado (vacances), la première ligne de l’USAP n’a plus du tout le même visage avant d’aller défier Toulon…
On fait tourner l’effectif, mais les mecs qui les remplacent sont également impressionnants. On a toujours fonctionné comme ça, en changeant l’équipe. Ceux qui vont démarrer (Pulu-Géli-Bourrust) ne sont pas des jeunes inexpérimentés mais des gars très forts.
Une ligne d’internationaux en moins, c’est handicapant quand même ?
(Catégorique.) Non, pas du tout. En rugby, il faut toujours rester optimiste. On veut gagner, on va là-bas pour prendre des points. Comme on a l’habitude, on ne s’attarde jamais sur les absences. Quelle que soit la composition d’équipe, on joue chaque match pour le gagner.
Ces jeunes qui poussent, vous avez assisté à leur éclosion…
On voit tout de suite qu’ils ont envie. Un mec comme Charles Géli a débuté 3e ligne, puis est passé talonneur (en 2007), un changement extrêmement difficile, car il s’agit d’un poste spécialisé. Aujourd’hui, il lance très bien, il pousse fort en mêlée, il gratte deux ballons sur trois, c’est devenu un très bon joueur. Comme Guiry (absent demain à Toulon), à qui j’ai dit en début de saison : « Toi, fais gaffe, tu vas beaucoup jouer. » Et c’est ce qui s’est passé.
Pensez-vous que Toulon va vous attendre en mêlée ?
Oui, bien sûr… Et tant mieux. Je crois qu’ils vont avoir une surprise. Tous les mardis matin, j’ai Kisi Pulu en face de moi à l’entraînement et je peux vous dire qu’il est très costaud. J’espère que Toulon sera relax et ne se méfiera pas.
Toulon-USAP à Mayol, c’est un peu la revanche de Barcelone ?
Pour vous, les journalistes, mais pour nous, il s’agit d’un autre match éliminatoire, donc un match différent. Il faudra être déterminé et costaud, répondre présent en conquête et en défense, car là-bas, l’accueil est « violent », avec une ambiance très chaude et des supporters qui chantent tout le temps.
Quinze jours après le quart de finale de Coupe d’Europe, Toulon génère forcément des images positives…
Non. On a toujours les images de la défaite (29-20) à Aimé-Giral. On était très déçu, on l’a gardé en mémoire.
Et Monjuïc, quand vous marquez l’essai de la victoire (29-25) ?
Sur le coup, j’étais content pour l’équipe. Arracher la victoire en 2e mi-temps au bout d’un tel scénario… Ma joie exprimait aussi du soulagement. Jouer à Barcelone, c’est quand même quelque chose, il y avait une énorme pression… Le fait qu’on ait gagné, « Whouah »…
En tant qu’étranger et après huit années passées à l’USAP, la catalanité doit vous parler ?
Je la ressens. Quand on voit autant de supporters à Barcelone, c’est un truc. Ici, il y a une identité très forte. Quand on est descendu en Espagne, on a rencontré les dirigeants du Barça et le président Sandro Rosell, pour moi, c’est une autre planète. Ils sont un peu fous les Catalans, j’aime leur passion. On a envie de revivre ça. Mais pour nous qualifier, on n’a plus le droit à l’erreur.

Perry, avec les absences de Schuster (blessé), Mas et Guirado (vacances), la première ligne de l’USAP n’a plus du tout le même visage avant d’aller défier Toulon…

On fait tourner l’effectif, mais les mecs qui les remplacent sont également impressionnants. On a toujours fonctionné comme ça, en changeant l’équipe. Ceux qui vont démarrer (Pulu-Géli-Bourrust) ne sont pas des jeunes inexpérimentés mais des gars très forts.

Une ligne d’internationaux en moins, c’est handicapant quand même ?

(Catégorique.) Non, pas du tout. En rugby, il faut toujours rester optimiste. On veut gagner, on va là-bas pour prendre des points. Comme on a l’habitude, on ne s’attarde jamais sur les absences. Quelle que soit la composition d’équipe, on joue chaque match pour le gagner.

Ces jeunes qui poussent, vous avez assisté à leur éclosion…

On voit tout de suite qu’ils ont envie. Un mec comme Charles Géli a débuté 3e ligne, puis est passé talonneur (en 2007), un changement extrêmement difficile, car il s’agit d’un poste spécialisé. Aujourd’hui, il lance très bien, il pousse fort en mêlée, il gratte deux ballons sur trois, c’est devenu un très bon joueur. Comme Guiry (absent demain à Toulon), à qui j’ai dit en début de saison : « Toi, fais gaffe, tu vas beaucoup jouer. » Et c’est ce qui s’est passé.

Pensez-vous que Toulon va vous attendre en mêlée ?

Oui, bien sûr… Et tant mieux. Je crois qu’ils vont avoir une surprise. Tous les mardis matin, j’ai Kisi Pulu en face de moi à l’entraînement et je peux vous dire qu’il est très costaud. J’espère que Toulon sera relax et ne se méfiera pas.

Toulon-USAP à Mayol, c’est un peu la revanche de Barcelone ?

Pour vous, les journalistes, mais pour nous, il s’agit d’un autre match éliminatoire, donc un match différent. Il faudra être déterminé et costaud, répondre présent en conquête et en défense, car là-bas, l’accueil est « violent », avec une ambiance très chaude et des supporters qui chantent tout le temps.

Quinze jours après le quart de finale de Coupe d’Europe, Toulon génère forcément des images positives…

Non. On a toujours les images de la défaite (29-20) à Aimé-Giral. On était très déçu, on l’a gardé en mémoire.

Et Monjuïc, quand vous marquez l’essai de la victoire (29-25) ?

Sur le coup, j’étais content pour l’équipe. Arracher la victoire en 2e mi-temps au bout d’un tel scénario… Ma joie exprimait aussi du soulagement. Jouer à Barcelone, c’est quand même quelque chose, il y avait une énorme pression… Le fait qu’on ait gagné, « Whouah »…

En tant qu’étranger et après huit années passées à l’USAP, la catalanité doit vous parler ?

Je la ressens. Quand on voit autant de supporters à Barcelone, c’est un truc. Ici, il y a une identité très forte. Quand on est descendu en Espagne, on a rencontré les dirigeants du Barça et le président Sandro Rosell, pour moi, c’est une autre planète. Ils sont un peu fous les Catalans, j’aime leur passion. On a envie de revivre ça. Mais pour nous qualifier, on n’a plus le droit à l’erreur.

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  1. JoLaRouspèt&# 22 avril 2011 at 17h

    Faut marquer les gonzes dès le début. Tu laisses rien au hasard. On arrête de gamberger. On laisse un peu souffler Wilko.

    Faut les marquer, faut faire mal, faut jouer dirty quitte à taper dans la biscotte.

    Faut se sortir les doigts et mettre un forcing dans les 20 premières minutes.

    Ici c'est Mayol, on fait une saison de merde, mais le TOp 14 c'est tout ce qu'il nous reste, il faut que ce message soit clair pour l'USAP.

    On est ptête des mercenaires, mais dans les gradings, on est cons à bouffer du foin et le top 14 on en a envie comme d'un orgasme longtemps simulé.

    Va falloir y aller avec tout ce qu on a.

  2. George 22 avril 2011 at 17h

    Oui, on vous attend, et on va savoir vous recevoir!!.. Mayol va chanter demain!! 🙂

  3. Georges 22 avril 2011 at 19h

    Adorons la suave poèsie de..La Rouspète…au moins lui..ne SIMULE PAS dans son orgasmique complainte…pas étonnant qu'il verdisse en quelques instants…prémonitoire que l' Usapiste à l'entrée sur notre pré demain en verdisse tant..qu'il ne puisse en dissimiler leur…cagagne !!..LOL..faut leur rentrer dedans..respirer la haine et le sang dans le combat et , pour reprendre une image Sénéquéenne sans doute plus poétique…" quand la haine respire le sang , elle ne sait se dissimuler !! "..Allez TOULON…seule la Victoire sera belle !! 🙂

  4. JCL 23 avril 2011 at 02h

    Ne pas confondre Pulu Pulu et Pilou Pilou….Parce que Toulon !!!

    Pas d'inquiétude les gars, Toulon va gagner…;-)

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