Le manager de la Section Paloise, Sébastien Piqueronies s’est confié via Midi Olympique.

Dans un premier temps, le technicien Béarnais indique avoir renforcé son staff technique afin de se libérer du temps.

Il explique pourquoi. Extrait:

Je veux m’alléger de la charge et gagner du temps sur toutes les prérogatives liées au temps long. J’ai voulu et le club a assumé de me mettre un adjoint sur la direction sportive, en la personne de Brandon Fajardo, qui était déjà très proche de nous et très au cœur de notre projet mais là qui assume en responsabilité des missions du long terme en tant qu’adjoint, au niveau du plan de succession, du recrutement, de l’identité territoriale et surtout ça permet à Brandon de garder un lien de terrain fort parce qu’il sera responsable de tout le développement individuel de tous les joueurs.

C’est un des bras armé de mon fonctionnement très chronophage de directeur sportif et manager, ce qui est un énorme défi à la dimension du club que nous avons. Ce fonctionnement me dégage du temps, et comme je continue de nous faire évoluer, en gérant l’immédiat et en étudiant le futur, j’ai toujours besoin de m’appuyer sur une pièce maîtresse qui se décline au quotidien en lien avec nos joueurs et nos saisons. C’est une évolution logique.

Cette saison, Pau jouera le Top 14 et la Champions Cup. Une première pour le club Béarnais. Piqueronies s’attend à une saison éprouvante. Extrait:

On sait que cette saison sera éprouvante. C’est une saison où on s’adapte. On s’adapte au niveau de l’effectif, on s’adapte en jauge d’entraînement, on s’adapte avec une reprise anticipée, on s’adapte dans nos temps de travail. On a la prétention de faire les choses plus précisément cette année.

Nous sommes déjà convaincus d’avoir grandi, donc maintenant il faut nous évaluer. C’est une compétition que l’on va savourer. On est heureux de mériter d’y être et c’est le moment de nous évaluer à ce niveau-là. Il faut tout simplement à la hauteur du Top 14. Donc c’est génial. On a de l’appétit et l’envie d’avoir l’énergie suffisante pour figurer.

Dans la foulée, il avoue être frustré de ne pas avoir réussi à accrocher le top 6. Extrait:

C’est frustrant de passer si près à la fois. Déjà, il faut admettre que nous n’y sommes pas, même si nous ne sommes pas loin. Donc, il faut statuer sur l’échec. Ces petits points symbolisent paradoxalement beaucoup de choses. Ils symbolisent notre irrégularité sur la saison, notre fragilité notamment sur la grosse première moitié de la saison (82 minutes sur 80 de jeu). Ce ne sont pas que des faits imaginaires. Ce ne sont pas des siens, si on avait gagné à Perpignan, on avait ces deux points de plus.

Moi, je ne crois pas à ça. Je crois que c’est au quotidien qu’on se construit et que ces deux points de plus se gagnent au quotidien, par la régularité. Et dans les moments faibles, c’est plus difficile de s’en sortir. Cet état d’esprit, d’émulation, c’est peut-être dû à notre rotation pour tendre vers l’intégration des jeunes joueurs. On sait que c’est aussi la solution. Mais ce qui est intéressant, c’est cette irrégularité et fragilité que nous avons, mais que nous avons l’opportunité de corriger.