Sergio Parisse brise le silence sur les difficultés rencontrées par le RCT

Sergio Parisse brise le silence sur les difficultés rencontrées par le RCT

Le dimanche 21 décembre 2025 à 19:06 par David Demri

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A l’approche du match contre l’Union Bordeaux-Bègles programmé ce dimanche soir, l’entraîneur de la touche Toulonnaise, Sergio Parisse s’est confié via Var-matin.

Ce-dernier se méfie énormément de la conquête Bordelaise. Extrait:

Ils se sont beaucoup améliorés par rapport à l’année dernière, en particulier dans le secteur de la touche. Depuis le début de la saison, ils sont très, très conquérants et disposent d’un gros contest.

Ça va être un super challenge pour nous. On sort d’un match contre Bath où l’on a mis des standards assez élevés dans ce secteur. À nous de les répéter. On sait bien que la conquête, notamment dans des matchs importants, permet d’avoir des possessions et de mettre la pression sur l’adversaire.

Questionné sur les difficultés rencontrées en touche, l’Italien tente d’expliquer les raisons du raté Toulonnais dans ce secteur depuis le début de la saison. Extrait:

Il y a énormément de facteurs. Déjà, on joue contre des adversaires qui ont plus ou moins de qualité dans ce domaine. Ensuite, depuis le début de saison, il y a eu des périodes où l’on a rencontré beaucoup de problèmes au lancer, que ce soit avec Teddy Baubigny ou Pierre Damond. Le niveau attendu n’était pas atteint. À d’autres moments, ce sont nos leaders de touche qui n’ont pas bien annoncé. Eux aussi ont mis en difficulté les talons. Le secteur de la touche est un travail collectif. C’est vrai que cette année, on a été un peu inconstants, notamment sur nos possessions.

En défense, en revanche, on a plutôt de bons standards. Mon but en tant qu’entraîneur est d’être à l’écoute des joueurs, tout en sachant que les alignements adverses défendent toujours différemment. On doit être capables de s’adapter et d’être plus constants sur nos touches offensives.

Il se confie ensuite sur les combinaisons Toulonnaises. Extrait:

C’est vrai qu’on a utilisé, contre Lyon en particulier, des alignements à sept avants plus deux trois-quarts. Mais on n’invente rien. On essaie simplement d’analyser les forces et faiblesses des adversaires. Prenez Bath.

On avait vu qu’ils mettaient l’ailier sur le couloir des 5 mètres en défense. Donc, plutôt que de faire un ballon porté classique, on avait décidé de surprendre en décalant le bloc rapidement pour jouer sur l’ailier (Henry Arundell). Et cela a conduit au premier essai de Brian Alainu’uese…

Il ne cache pas que Charles Ollivon est devenu un élément très important dans le secteur de la touche. Extrait:

Charles représente une option plus qu’importante en attaque et en défense. Quand tu as des joueurs comme lui, Swan Rebbadj, Esteban Abadie, Zach Mercer ou David Ribbans, tu as quand même pas mal de choix. Charles, c’est quelqu’un qui donne confiance aux autres. Il les épaule. C’est aussi quelqu’un sur lequel je compte pour prendre plus, à l’avenir, ce rôle de leader et d’annonceur de touche. Je pense qu’il en a les capacités.

Il évoque ensuite le secteur des ballons hauts. Extrait:

On organise beaucoup d’ateliers pour essayer d’aider les joueurs sur la lecture des trajectoires, le timing et le saut. Maxime Petitjean réalise aussi un énorme travail individuel avec les ailiers et arrières pour essayer de les rendre plus performants. Après, c’est du boulot. Certains sont plus doués, de par leur taille ou leur détente.

Mathis Ferté est très explosif et a beaucoup de gaz. Il a un très bon timing et saute bien. Mais c’est sûr qu’il est bas, donc il n’aura jamais la détente d’un Aaron Grandidier à Pau. Ce sont des profils différents. Comme Gabin Villière, qui est peut-être moins doué dans ce secteur qu’un Gaël Dréan. Tout ça, ce sont des choses qu’on sait, entraîneurs comme joueurs, et qu’on travaille. Mais, pour avoir été sur le terrain, on sait aussi que travailler à vide aux entraînements est une chose…

Le faire sous la pression en match en est une autre. Là, un côté mental entre en jeu. Quand je jouais, je faisais deux respirations profondes avant d’exécuter mon geste technique. Ça faisait un peu redescendre le rythme cardiaque et me permettait de me concentrer sur la lecture de la trajectoire. Il faut utiliser chaque petite chose qui peut t’aider. Nous, coachs, échangeons avec les joueurs là-dessus pour tenter de connaître leurs ressentis. Tout s’améliore, mais ça prend du temps.

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