Shaw ne pense pas à la retraite

Shaw ne pense pas à la retraite

9 septembre 2012 - 19:36

Publicité

Devenu une pièce essentielle du dispositif de Bernard Laporte au RC Toulon, Simon Shaw, le deuxième ligne anglais de 39 ans, n’a pas encore l’intention de raccrocher les crampons. D’autant qu’il se sent bien dans le Var.

Simon Shaw n’a pas fini de sévir sur les pelouses du Top 14. Dans un entretien à La Provence, le deuxième ligne anglais de Toulon ne se voit pas encore mettre un terme à sa carrière malgré ses 39 ans : « Tant que j’ai la fraîcheur physique et mentale nécessaire, je ne me mets pas de limite, a-t-il confié. Jusqu’à présent, j’ai eu beaucoup de chance, car je n’ai pas enduré trop de blessures. Je suis toujours en parfaite condition. » L’ancien international anglais était arrivé il y a un an en qualité de joker médical suite à la blessure de Bakkies Botha. Depuis, les deux hommes évoluent ensemble pour le plus grand bonheur du RCT.

Source: rugby365.fr

Publicité

  1. chris83 9 septembre 2012 at 23h

    Rugby – RCT : Shaw n'a "pas de limite"

    le 2e ligne du RCT, qui reçoit Bordeaux ce soir (20h35), n'a toujours pas fixé, à 39 ans, la date de sa fin de carrière

    Arrivé comme joker médical il y a un an, l'ancien international anglais (71 sélections) est devenu un homme de base au RCT. Il garde la maison toulonnaise avec fermeté et autorité. Avec lui, on ne passe pas !

    Il a eu 39 ans, voici une semaine tout juste. C'était un jour de match à Mont-de-Marsan. La victoire empochée – la troisième en autant de sorties -, l'inoxydable Simon Shaw a filé dans la nuit, direction le Var, comme la majeure partie de ses coéquipiers (*). Reparti dans l'un des mini-vans du club conduit par Tom Whitford, membre du staff et compatriote, le 2e ligne anglais du RCT n'avait plus revu sa "petite" famille depuis une dizaine de jours et le départ vers Paris pour y affronter le Racing, prélude à un stage dans le bassin d'Arcachon. Alors, arrivé chez lui à 6 heures du mat', Shaw a vite vu surgir ses quatre enfants (de 9, 8, 6 et 2 ans) qui se languissaient de leur rugbyman de père.

    Avec ses larges bras, celui-ci avait enlancé tout son monde, heureux et épanoui. Fatigué aussi. Durant le trajet, il avait à peine sommeillé un bref moment. "En fait, j'ai préféré ne pas dormir et causer avec Tom pour qu'il reste éveillé !", se marre Shaw qui aura vécu un drôle d'anniversaire sur la route, quelque part entre les Landes et la Provence. Toutefois, après avoir fermé l'oeil moins d'une heure chez lui, un petit-déjeuner entre copains l'attendait dans la région toulonnaise pour fêter ça. Il y avait là notamment Carl Hayman, Luke Rooney et, bien sûr, son compagnon de périple, Tom Whitford. Les femmes et les enfants étaient là aussi pour ce moment de grande communion. "Avec Carl, Luke, Tom, on était quand même épuisés !", rigole encore celui qui approche, donc, de la quarantaine.

    Aujourd'hui, il n'y a que le 3e ligne de Mont-de-Marsan, Jérôme Dhien, pour être plus âgé – de six… jours – que lui dans le Top 14. "Pour tout dire, j'ai commencé à jouer au rugby à 15 ans seulement, ce qui est un peu tard, raconte Shaw. J'ai connu ce sport lorsqu'il était encore amateur et je le considérais comme un hobby. Ça l'est toujours. La différence maintenant, c'est que je suis payé par un club."

    Il accompagne cette précision d'un gros éclat de rire avant d'enchaîner : "Mais pour moi, ça reste une passion". Et les années ne l'ont en rien érodée. "Je continue sans me poser de questions, indique l'ancien international anglais (71 sélections) qui n'a pas encore déterminé la date de sa retraite sportive. Tant que j'ai la fraîcheur physique et mentale nécessaire, je ne me mets pas de limite. Jusqu'à présent, j'ai eu beaucoup de chance, car je n'ai pas enduré trop de blessures. Je suis toujours en parfaite condition." Fruit d'une hygiène de vie forcément irréprochable. "Sans mener une existence radicalement stricte, j'évite évidemment certains excès, détaille le natif de Nairobi, au Kenya, ancienne colonie britannique. Je fais en sorte de trouver un équilibre. Un jour, je bois un bon vin rouge ; eh bien, un autre, je m'entraîne une demi-heure de plus."

    Cette exceptionnelle longévité fait les affaires du RCT, un club que Shaw (2m03, 118 kg) a rejoint il y a un an. Après avoir disputé 16 matches de Top 14 lors du précédent exercice, il vient de prendre part aux trois premières rencontres de la saison, toujours associé à Bakkies Botha, autre 2e ligne herculéen (2m02, 120 kg). Ce duo n'arrête pas de faire des dégâts et de décourager l'adversaire.

    "Quand je suis arrivé au RCT, c'était d'abord pour suppléer Bakkies qui était blessé, rappelle Shaw engagé, alors, comme joker médical. À cette époque-là, je n'avais rien projeté. Mais Bernard (Laporte) m'a vite fait comprendre qu'il voulait me voir jouer aux côtés de Bakkies. Or, je venais d'évoluer au même poste que lui pendant 15 ans. À mon âge, c'était peut-être un peu difficile de changer de place, mais cela ne m'a pas empêché d'être complémentaire avec lui." Appelé à entrer en début de 2e période, Shaw s'y appliquera encore, ce soir, face à Bordeaux-Bègles. "On a déjà affronté cette équipe en préparation, cet été (35-0), commente-t-il. Notre prestation avait été globalement intéressante, mais là, c'est en Top 14, en compétition ; ça va être complètement différent. Depuis notre confrontation d'avant-saison, Bordeaux-Bègles s'est amélioré. La preuve, sa victoire devant Perpignan (26-22, 2e journée). Ce ne sera donc pas simple pour nous. C'est également le premier match à la maison, cette saison, et il y a ainsi beaucoup d'attente parmi nos supporters. Il faudra répondre présent pour eux."

    Tout à l'heure, le 2e ligne toulonnais retrouvera aussi Ibañez, le manager général de la formation girondine qui fut son coéquipier chez les London Wasps entre 2005 et 2009. "Raphaël, c'est un bon copain, aime-t-il à confier. Nos épouses sont également amies. Nos enfants pareillement. À Londres, on formait une famille." Une de plus pour Simon Shaw.

    (*) Frédéric Michalak a fait étape à Toulouse.

    Laurent BLANCHARD

  2. Philippe de Cuers 10 septembre 2012 at 00h

    Moi j y pense beaucoup

  3. DavP 10 septembre 2012 at 00h

    Merci Chris 😉

Comments are closed.