Sifflés à la mi-temps, les Toulonnais ont été applaudis à la fin du match
Sifflés à la mi-temps, les Toulonnais ont été applaudis à la fin du match
Le mardi 30 décembre 2025 à 16:09 par David Demri
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Toulon aura attendu l’heure de jeu pour respirer. Menés par la lanterne rouge à la pause, chahutés et sifflés par leur propre public, les Varois ont renversé Perpignan dans le dernier quart d’heure pour décrocher une victoire bonifiée précieuse.
Un succès arraché dans la douleur, mais capital : le RCT boucle l’année 3e du Top 14.
Mayol retient son souffle, Toulon bafouille
À la pause, l’ambiance est lourde : Perpignan mène 7–10, et Toulon gâche tout ce qu’il entreprend. Possession, domination territoriale, mêlée strong… mais des fautes à répétition, un manque de réalisme criant, et les sang-et-or qui punissent sur un contre éclair.
Pierre Mignoni résume l’impuissance du premier acte :
« On a manqué d’efficacité et on s’est un peu précipité près des lignes. Ça ne nous a pas permis de nous rendre le match facile ».
Pour autant, pas de panique dans les vestiaires. Comme l’explique Gabin Villière, auteur d’un retour très attendu :
« Il n’y avait pas forcément d’inquiétude à la mi-temps. On savait où on allait. On s’est simplement posé des questions sur nos dernières passes et le fait de vouloir peut-être un peu trop forcer le jeu. Il fallait qu’on parvienne à mettre de la vitesse sans s’emballer, sans précipitation. En seconde période, on a été un peu plus précis. »
La suite lui donnera raison.
Un banc décisif : Alainu’uese fracasse, Villière enflamme
Le changement vient du pack. Deux mauls monstrueux, deux conclusions identiques : Brian Alainu’uese (45e, 75e). Entre les deux, Villière surgit pour un essai au ras, façon bulldog — le symbole parfait de son retour après cinq mois d’arrêt. Mayol s’enflamme. Le doute disparaît. Le bonus tombe.
Enfin, Toulon respire.
3e place, bilan historique — mais Mignoni tempère
Le coach refuse l’autosatisfaction malgré la montée au classement :
« On est troisième du classement ce soir. Je crois que le club n’a pas eu un tel nombre de points sur une phase aller depuis 2015. Ce n’est pas parfait, mais on est là. C’est évident qu’on peut mieux faire, mais à force de râler et de toujours trouver ce qui ne va pas, on oublie un peu ce qui va. »
Les supporters l’ont compris : sifflets à la pause, applaudissements à la fin.
Le contenu n’a pas tout rassuré — mais le résultat, lui, est incontestable.
Toulon termine l’année avec cinq points, du caractère, et un message clair au championnat : mieux vaut ne jamais laisser Mayol espérer.
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J’y étais dimanche à Mayol. On domine, ils viennent 2 fois chez et scorent 2 fois. Nous on faisait des en avants, des passes merdiques, ballons tombés d’ou l’essai de l’USAP. Heureusement que le banc a fait le job. Mention bien à Villiere. Brain, Albarnoz, et surtout à Teovalu