S’il rachetait le Biarritz Olympique, Pascal Bovis devra tout de suite éponger une très grosse dette de plusieurs millions d’euros !
S’il rachetait le Biarritz Olympique, Pascal Bovis devra tout de suite éponger une très grosse dette de plusieurs millions d’euros !
Le mardi 16 septembre 2025 à 0:24 par David Demri
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Le Biarritz Olympique vit une nouvelle page de son histoire agitée. Alors que le club basque traverse une situation financière délicate, un homme d’affaires francilien s’avance en possible repreneur : Pascal Bovis, déjà propriétaire du club de football féminin de Fleury-Mérogis (D1).
Reste à savoir si son ambition suffira à convaincre Pierre-Édouard Stérin, actionnaire majoritaire du BO, d’ouvrir la porte.
Selon Sud-Ouest, Bovis a prévu de se rendre à Biarritz autour du 23 septembre afin de rencontrer les dirigeants et surtout le milliardaire Pierre-Édouard Stérin. Ce dernier, proche de l’extrême droite, n’écarte pas l’idée de céder un club qui lui coûte cher : en un an, il y a investi 3,5 millions d’euros qu’il souhaiterait récupérer en cas de vente.
L’homme d’affaires francilien a confirmé son intérêt, tout en appelant à la prudence.
« Pour l’instant, il est trop tôt pour parler. Mais je serai à Biarritz autour du 23 septembre », a-t-il indiqué à Sud Ouest.
Cyril Arrosteguy, président du directoire du club, avait lui aussi tenu à calmer l’emballement après les premières rumeurs.
« Malgré l’intérêt porté par la famille Bovis (qui viendra au match avec moi) au club, nous n’avons strictement rien commencé en termes de négociation », avait-il écrit aux salariés dans un message interne.
Durant l’été, Arrosteguy s’est retrouvé en première ligne des contacts avec la famille Bovis. Il a notamment rencontré Alexandre, l’un des fils, en juillet à Biarritz, en présence de la maire Maider Arosteguy. Les comptes du club ont été transmis pour un audit.
Mais depuis, un nouvel acteur est apparu. Louis de Baudus, fraîchement nommé directeur général, a pris la main sur les discussions.
« C’est Louis qui a maintenant la main sur tous les sujets », confirme Sébastien Loux, membre du conseil de surveillance, qui représentait jusqu’ici les intérêts d’Otium, la société de Stérin.
La question centrale reste celle du prix. Stérin détient 85 % du BO et souhaite récupérer les 3,5 millions injectés, entre garanties financières, bail emphytéotique du stade et frais divers. Mais un tel investissement pour un club déficitaire peut refroidir bien des ambitions.
Sébastien Loux souligne néanmoins la motivation des Bovis :
« J’en ai parlé avec le fils (Alexandre), ils savent très bien qu’ils ne gagneront pas des cents et des mille. Mais ils sont passionnés, ils adorent le sport », assure-t-il.
Et si Bovis venait à reprendre le flambeau, il lui faudrait immédiatement mettre la main au portefeuille. L’Autorité de régulation du rugby (A2R) réclame en effet 2,7 millions d’euros de garanties pour la saison, un montant à renégocier une fois le repreneur validé.
Un obstacle conséquent, mais pas rédhibitoire. Les réussites de Pascal Bovis à Fleury-Mérogis, tant avec l’équipe féminine en D1 qu’avec la section masculine, plaident en sa faveur auprès de l’A2R. Reste à savoir si sa passion suffira à transformer l’essai au Pays basque.
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S’il rachetait…. Bovis devrait !