Après sept saisons passées sous le maillot rouge et noir, Pita Ahki a refermé un chapitre fort de sa carrière. Revenu en Nouvelle-Zélande pour évoluer avec les Blues, le centre de 33 ans garde pourtant un lien évident avec Toulouse… et avec ceux qui ont marqué son parcours, à commencer par Antoine Dupont.

Le symbole est fort. Le 29 novembre dernier, face au Racing 92, Antoine Dupont faisait son grand retour à la compétition après de longs mois d’absence, pendant que Pita Ahki disputait, presque au même moment, ses dernières minutes avec le Stade Toulousain avant de quitter la Ville rose. Deux trajectoires qui se croisent une dernière fois, après avoir avancé côte à côte pendant des années.

Installé désormais à Auckland, Pita Ahki est revenu sur son aventure toulousaine lors d’un entretien. Avec le recul, il se souvient surtout de l’émergence de joueurs devenus aujourd’hui des références mondiales.

« Les gars, comme Dupont et Ntamack, ont commencé leur carrière quand je suis arrivé », explique-t-il. À l’époque, ils n’étaient encore que des promesses.

Le Tongien mesure aujourd’hui le chemin parcouru. « Ils sont les joueurs qu’ils sont maintenant, et c’était juste un privilège de faire partie de leur parcours, et de les voir grandir en tant que joueurs, c’était juste un plaisir de jouer avec eux », confie celui qui aura disputé 159 matchs avec Toulouse et remporté sept titres durant son passage, des propos relayés par La Dépêche.

Forcément, la discussion revient rapidement sur Antoine Dupont, récemment revenu sur les terrains après une grave blessure au genou. Et Pita Ahki ne cache pas son admiration.

Sur la question du meilleur joueur du monde, il tranche sans détour :

« Est-ce qu’il l’est ? Oui, je le pense. Il y a beaucoup de bons joueurs de rugby, mais certaines des choses qu’il fait sont juste incroyables. C’est juste génial d’avoir pu jouer avec lui ».

À distance, depuis l’autre bout du monde, Pita Ahki observe donc la suite de l’histoire du Stade Toulousain avec un regard particulier.