Arnaud Beurdeley :

« Quatre matchs, quatre victoires. C’est le bilan du Stade français lors de ses quatre dernières sorties. Certes, dans ce bilan il y a deux matchs de challenge européen. Deux rencontres disputées face à des équipes sans doute d’un calibre inférieur à Toulon. Mais Paris a engrangé un capital confiance non négligeable. Surtout, Michaël Cheika a pu faire souffler ses cadres. Szarzewski vient de bénéficier de deux week-ends de repos complet, Parisse ou Beauxis n’ont joué qu’un bout de match face à Leeds dimanche dernier. Bref, les Parisiens sont frais. Et quand on sait que Toulon a souffert face au Munster… On mise donc sur une victoire du Stade français ».

Pierre-Laurent Gou :

« J’ai envie de gagner de l’argent alors je mise sur Toulon. Pourquoi ? La tâche qui s’annonce pour les Toulonnais n’est pas insurmontable. Le Stade français n’est plus cette machine qui broyait tout sur son passage, il y a encore quelques saisons. Les Parisiens depuis quelques saisons laissent échapper des points à domicile. D’autre part, malgré ses blessés, Toulon se présentera au Stade de France avec Jonny Wilkinson, véritable machine lui à faire gagner les matchs. De plus, les hommes de Philippe Saint-André sont plutôt adroits à l’extérieur avec déjà trois succès en déplacement (Biarritz, La Rochelle et Bourgoin). D’ailleurs cela semble être une constante du Toulon 2010-2011, ses joueurs préfèrent défendre et jouer en contre que de prendre véritablement le jeu à leur compte. D’ailleurs la semaine passée face au Munster, ils ont lâché les chevaux, une fois largement menés au score. »