À l’issue de sa carrière de joueur, Sylvain Marconnet aurait pu intégrer l’effectif étoilé du RC Toulon, alors dirigé par Bernard Laporte.

Ce dernier, ancien sélectionneur du XV de France, a tenté de convaincre son ancien pilier de reprendre du service en 2012, à un moment où le club varois cherchait une alternative à Gethin Jenkins, peu à l’aise avec sa nouvelle vie sur la Rade.

Malgré l’insistance de Laporte et une proposition concrète, Marconnet a préféré tourner la page.

Au cours d’un entretien accordé à Actu Rugby, il explique avoir senti que son parcours de joueur était arrivé à son terme, d’autant plus qu’il venait de remporter la Challenge Cup avec Biarritz pour conclure sa carrière. Plusieurs clubs avaient tenté de le recruter pour pallier des absences en première ligne, mais l’ancien international n’avait, selon lui, « plus rien sous le capot ».

Le RCT, de son côté, avait sérieusement envisagé de libérer Jenkins si Marconnet acceptait de revenir.

Laporte était même prêt à lui laisser deux mois pour réfléchir. Mais au moment de passer à l’étape suivante, Marconnet a décliné l’entretien proposé avec Mourad Boudjellal, considérant qu’un retour se ferait pour de mauvaises raisons, notamment financières.

Finalement, Jenkins est resté à Toulon, et a terminé la saison avec un doublé européen et national.

Marconnet, lui, a entamé sa reconversion professionnelle dans le marketing, au Pays basque, convaincu d’avoir arrêté au bon moment.