Tchale-Watchou lance un défi aux dirigeants du Top 14 concernant la consommation de cocaïne

Tchale-Watchou lance un défi aux dirigeants du Top 14 concernant la consommation de cocaïne

28 février 2017 - 15:31

6 Commentaires

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Le président du syndicat des joueurs, Robins Tchale-Watchou s’est confié dans les colonnes de L’équipe au sujet de l’usage de cocaïne dans le rugby français.

Selon lui, la prévention n’est pas assez présente au sein du rugby français. Extrait:

« Faisons-nous suffisamment de prévention ? De pédagogie ? Ne nous contentons surtout pas de dire qu’il ne s’agit que de cas isolés, que la présomption d’innocence doit prévaloir, et qu’il ne faudrait quand même pas entacher l’image de notre sport. Qu’il n’y ait que 0,001 % de consommateurs, ou même qu’il n’y en ait pas du tout, qu’ils disent que la consommation est «festive» et en aucun cas dopante ne change rien. Il faut travailler pour expliquer aux jeunes – et mêmes aux aînés – que les drogues, les produits dopants, c’est interdit, mais surtout que ce n’est pas bien. Si l’on ne le fait pas, alors notre attitude est irresponsable. »

Le joueur de Montpellier affirme que la consommation de cocaïne en Top 14 est bien plus présente que ce que l’on peut croire. Extrait:

« Je mets au défi un seul dirigeant de me dire que personne, dans son équipe, ne consomme de cocaïne. Si je me trompe, alors nous sommes bénis des Dieux, exempts des maux de la société. Sincèrement, c’est une hérésie de penser qu’il y a de la consommation partout sauf dans le rugby. Nous avons une jeunesse qui, en termes de consommation, est cent fois en avance sur nous. Je ne parle pas seulement de drogues, de produits dopants. J’alerte souvent les gens sur la consommation de médicaments, les antalgiques, les anti-inflammatoires, sur leurs dommages à terme. Sur l’alcool, aussi, qui a trop souvent le prétexte festif. »

Pour conclure, il regrette que la Ligue n’ait pas validé un projet d’accompagnement des joueurs au quotidien, qui aurait aider les joueurs les plus fragiles. Extrait:

« Il y a deux ans, nous avons proposé un projet à la Ligue sur l’accompagnement du joueur au quotidien. On attend encore la réponse. Un dirigeant m’a même un jour rétorqué : «Je ne vais pas donner 300 000 € à un joueur et en plus me préoccuper de ce qu’il deviendra après.» On aura beau réfléchir à un modèle économique, si l’on ne comprend pas que les joueurs sont un actif – comme l’a dit un célèbre président de club – et que l’on a tous intérêt à en prendre soin, on n’y arrivera pas. Malheureusement, force est de constater que les priorités sont ailleurs. »

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6 Commentaires

  1. aue.luc 28 février 2017 at 15h- Répondre

    Donc selon lui, concernant le dopage, chut circulez rien à voir, mais concernant la cocaïne, agissons.

    • Magik 28 février 2017 at 17h- Répondre

      Non ce n’est pas du tout ce qu’il a dit.

  2. Rpat 28 février 2017 at 17h- Répondre

    Hier je vous ai adresse un article sur le sujet La prevention serait de rigueur

  3. Maxxou83 28 février 2017 at 18h- Répondre

    Aucun sportif de haut de niveau ne possède pas ou n a pas deja eu recours a une chimie personnel…comprener produits dopants evidement…

  4. boucanchien 28 février 2017 at 19h- Répondre

    C’est une mise en cause du gros dindon Goze,le président de la LNR qui
    le mérite bien.Cet individu n’est pas à sa place .Qu’on lui aloue
    un budget pour qu’il continue à se gauberger et qu’il disparaisse.

  5. alabar 28 février 2017 at 21h- Répondre

    Il y a trop d’argent qui circule. Avant on faisait l’usage de ventrèche, de canard et de pinard et notre sport ne ressemblait pas à du rugby à treize!