Le talonneur du Rugby Club Toulonnais, Teddy Baubigny est titulaire ce samedi soir pour le match contre le Racing 92, ce samedi soir à l’occasion de la 25ème journée du Top 14.

Il s’agit d’un match particulier pour le talonneur Varois, lui qui évoluait encore au Racing la saison dernière.

Interrogé via Var-matin, ce-dernier a avoué être déçu que ce match ne puisse pas se jouer à l’Arena. Extrait:

« Je suis un petit peu déçu. Un peu d’amertume de ne pas jouer à l’Arena, parce que ça aurait été cool d’y retourner et d’y rejouer contre d’anciens collègues. Contrairement à novembre où c’était mes premiers pas, maintenant ça fait un an que je suis ici, je suis à fond avec Toulon et j’ai très envie de ramener des points. Même si j’avoue, ça fait quelques semaines qu’on en parle. J’appréhende un peu ce rendez-vous qui reste particulier. Mais avec le contexte des deux équipes, il faut faire abstraction de tout ça et réaliser un grand match. »

Il avoue avoir taquiné ses anciens coéquipiers à l’approche de cette rencontre. Extrait:

« Dans la saison évidemment, on se branche. J’ai souvent des mecs comme Camille Chat, Baptiste Chouzenoux ou Fabien Sanconnie au téléphone. J’ai fréquemment des nouvelles. Après, depuis cette semaine, pas du tout. Et sincèrement, je ne sais pas si j’en prendrai jusqu’à ce que je les croise sur le terrain (rires). »

Il précise s’entendre vraiment bien avec son vis-à-vis Camille Chat. Extrait:

« On s’entend vraiment bien. Je suis arrivé sur la pointe des pieds au Racing. Camille débarquait en pro et son explosion a été tellement rapide qu’il a très vite goûté à l’équipe de France. J’étais un petit peu entre lui et Dimitri Szarzewski. Puis Dimitri a pris sa retraite et on est monté en concurrence plus directe avec Camille. »

Il évoque justement cette concurrence avec Camille Chat. Extrait:

« Il suffisait, avec un peu de recul et de sincérité, de savoir quand l’un de nous était meilleur ou plus en confiance que l’autre. Forcément, dans les matches importants, il pouvait y avoir de la frustration. Je ne vais pas le nier. Mais on était capable d’en parler. Quand il y avait la compo, le jour même, on ne se parlait pas (rires) et puis le lendemain on redevenait copains. »

En quittant le Racing 92, il souhaitait devenir le numéro 1 à Toulon. Extrait:

« Quand je suis parti du Racing, j’avais aussi envie de postuler pour être numéro 1 dans un club. J’ai bougé pour cet objectif, à terme. Je sens que les coaches me font confiance. Mais ça va tellement vite dans un sens comme dans l’autre qu’il faut toujours faire attention. Il y a une vraie concurrence au poste et ça reste positif pour tout le groupe. J’en suis persuadé. »