Teddy Riner s’est confié via La Dépêche, lui qui était le parrain de la 21ème Nuit du Rugby.

Ce-dernier a expliqué adorer le rugby. Extrait:

Moi, à chaque fois que je suis allé regarder, ou que j’ai même échangé avec eux sur le tapis et sur le terrain, on trouve vraiment une unité des gens qui s’unissent pour aller chercher la gagne. Et ce qui m’a toujours frappé, ça a été à chaque fois les supporters qui sont côte à côte et où tout se passe bien. On peut y aller avec ses enfants, en famille, ça se passe toujours bien. Et ça, c’est appréciable.

Il explique ensuite pourquoi il n’a jamais songé à faire du rugby, plus jeune. Extrait:

On m’avait fait des propositions. Mais quand on vit en région parisienne, ce n’est pas évident le rugby. Ce n’est pas comme dans le sud-ouest de la France où il y a pas mal de clubs de rugby, où on connaît très bien. À Paris, ce n’était pas encore trop développé à mon époque. Maintenant, on voit des terrains pousser, on voit de plus en plus de licenciés. Mais c’était plus le foot, le tennis, l’athlétisme, tout ça.

À chaque fois que j’ai joué sur la plage avec mes enfants ou de la famille avec le fameux ballon ovale, ben ouais, on se prend au jeu. Après, si on me demande aujourd’hui quel poste j’aurais pris, j’aurais pris les postes qui sont devant, là où on court, parce que ce n’est pas que le gabarit qu’il faut voir chez moi. J’ai des jambes, et elles vont assez vite. Et marquer des points, c’est mon truc.

Il ne manque pas d’exprimer son admiration pour Antoine Dupont. Extrait:

Il y en a beaucoup. Il y en a beaucoup (il insiste). Moi, j’aime beaucoup Antoine (Dupont). Antoine, c’est un exemple. Mais pas forcément par rapport à tout ce qu’on voit dans le Top 14. Vraiment, ce qu’il a réussi à faire dans le monde de l’olympisme. Aller surmonter un challenge comme celui-ci. Le gagner, le remporter, c’est fort. Et ça, j’adore. Je respecte.

Lorsque le journaliste si un joueur de rugby en activité l’effraye, il répond négativement. Extrait:

Non, il n’est pas encore né (sourire) !

Il avoue cependant avoir eu peur lorsque, lors d’un entrainement ave Clermont, il a été monté en l’air pour une touche. Extrait:

La chose qui m’avait fait le plus peur, c’est quand ils m’ont monté. Il ne faut pas avoir peur du vide, parce que vous montez à une vitesse. Et après, il faut faire confiance en bas. Je n’ai pas eu le vertige, mais c’est impressionnant. Quand vous ne l’avez jamais fait, c’est impressionnant. C’est un métier (rires) !