Thiéry: « La crainte de prendre une fessée à Toulon »

Thiéry: « La crainte de prendre une fessée à Toulon »

Le vendredi 15 février 2013 à 21:39 par David Demri

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  1. chris83 15 février 2013 at 22h

    Défaite de TOULOUSE chez eux face a l'USAP !!!!!!!!!!!!!!!!!!

    c'est bon ça !!!

  2. Corsair 15 février 2013 at 22h

    je sais pas qui va prendre une fessée, nous on la prise la semaine dernière… ce soir les toulousains viennent de se prendre une sacrés gifle sang&or, alors ATTENTION sale temps pour les gros en ce moment, j'espère que nos joueurs seront mobilisés demain et éviter les "à peu près", faut battre le MHR de n'importe quelle façon, perso moi j'achète juste la victoire et rien d'autre… ALLEZ TOULON!!!

    • jph 16 février 2013 at 09h

      tout à fait d'accord pour la fessée,quand je regarde la composition de l'equipe de motpellier,et nos dernieres prestations,une toute petite victoire serait deja un grand soulagement.

  3. chris83 15 février 2013 at 22h

    Juan Martin Fernandez Lobbe : "Si on a peur, on échouera"

    On peut le considérer comme un taulier du club. Arrivé en 2009, Juan Martin Fernandez Lobbe incarne le RCT au même titre qu'un Jonny Wilkinson et un Joe van Niekerk. Comme eux, d'ailleurs, et Bakkies Botha aussi, le 3e ligne international argentin a joué cartes sur table, lundi dernier, avec le président Mourad Boudjellal, lors d'une réunion destinée à remettre de l'ordre au sein d'un groupe toulonnais balayé par Bordeaux-Bègles (41-0), deux jours plus tôt.

    La voix du Sud-Américain porte à Toulon. Après le fiasco de Chaban-Delmas et à la veille d'un rachat attendu devant Montpellier, à Mayol, Fernandez Lobbe s'exprime, pour La Provence, sur la mauvaise passe actuelle du RCT.

    – Que s'est-il passé à Bordeaux ?

    Juan Martin Fernandez Lobbe : On n'avait pas imaginé un tel match. Notre préparation avait été intéressante. On était prêts… En fait, on croyait l'être et au final, on a fait un très mauvais match. Peut-être le pire match du RCT depuis un bon moment…

    – Depuis que vous jouez au club (2009) ?

    J.M.F.L. : Celui disputé à Montpellier (27-3), en fin de saison 2010-2011, n'avait pas été bon du tout, aussi. Comme à Bordeaux. Mais maintenant, il faut le mettre de côté et bien l'analyser pour déceler ce qui n'a pas fonctionné. L'important, c'est de vite réagir. Dès lors, nous, les joueurs, on doit rester soudés. On est des compétiteurs et prendre 40 points, c'est dur à accepter.

    – Quand on est le RCT, perdre 41 à 0, à Bordeaux, face à un relégable, c'est incompréhensible !

    J.M.F.L. : C'est sûr, dit comme ça, froidement, cela paraît impossible. Revenons sur le déroulement de ce match. La 1ère mi-temps fut serrée et durant cette période, on n'a pas maîtrisé les petits détails. On a ainsi atteint la pause à 0-20. En 2e mi-temps, il s'est passé ce qui arrive souvent. En général, dans ce genre de situation, on essaye de faire plus, mais le résultat est inverse : on fait moins. Pourquoi ? Parce qu'en tentant de se rattraper, on sort du système de jeu. Mais il faut également féliciter Bordeaux-Bègles. Cette équipe a décroché une victoire très importante dans l'optique de son maintien. Elle a accompli un match extraordinaire.

    – Certes. Mais si on vous dit qu'on a le sentiment que le RCT a lâché ce match…

    J.M.F.L. : (Il s'élève) Je peux vous dire que tous les mecs qui étaient sur le terrain n'ont en aucun cas lâché. Le plus important dans tous les sports, c'est le mental. Parfois, on essaye de se surpasser, mais on n'arrive pas à nos fins.

    – Le RCT vit une période compliquée. Au-delà des résultats, les tensions liées à la renégociation des contrats de Pierre Mignoni et d'Olivier Azam ont-elles perturbé le groupe ?

    J.M.F.L. : Ça fait un bon moment que, sur le terrain, on ne réussit pas des matches propres, et ce, dans tous les secteurs. Alors, du coup, ça commence à préoccuper. Mais dans une saison aussi longue, avec le Top 14 et la H Cup, on peut connaître des périodes moins florissantes. Dans ces moments-là, il est primordial de garder la sérénité afin de préserver la stabilité. Pour tout le monde – joueurs et staff – , il est donc important de rester unis et de s'isoler par rapport au monde extérieur. Vous savez, il n'y a pas de formule magique !

    – À propos de sérénité, vous certifiez donc que la situation extra-sportive actuelle ne trouble pas l'équipe…

    J.M.F.L. : C'est sûr, quand, ensemble, on passe davantage de temps à parler d'autre chose que de rugby et à s'interroger sur ce qu'on a entendu ici ou là, ça perturbe un peu. Mais pour nous, il est capital de faire abstraction de tout ça et de continuer à travailler, car lorsqu'on accomplit de bonnes performances sur le terrain, on obtient des résultats satisfaisants et la vie devient rose (sic).

    – Lundi, le président Boudjellal s'est entretenu avec quatre cadres, dont vous. En cette période troublée, quel message lui avez-vous transmis ?

    J.M.F.L. : On est à mi-parcours de la saison et on a dressé un premier bilan afin de savoir où l'on veut aller. On veut tous aller au même endroit : le plus haut possible. Il faut donc gagner les matches capitaux et pour y parvenir, on doit être tous animés par une confiance mutuelle.

    – C'est ce que vous avez dit au président ?…

    J.M.F.L. : On a parlé. Dans ce type de réunion, le contenu des conversations doit rester en interne.

  4. chris83 15 février 2013 at 22h

    SUITE

    – Cette réunion peut-elle être déterminante ?

    J.M.F.L. : Cela peut être important pour remobiliser et pour remonter la pente. Maintenant, quel meilleur défi que rencontrer Montpellier ? Voilà une équipe qui se trouve dans une forme exceptionnelle. Mais on sera chez nous ; on aime jouer ici avec nos supporters. On va tout donner afin de présenter un autre visage, le tout avec le sentiment de terminer un match en ayant fait tout ce qu'il fallait pour le gagner.

    – Le président demande souvent des comptes après un revers, n'hésite pas à compléter le staff sans forcément en avertir ses membres et les joueurs, comme il vient de le faire avec Tiburce Darou. Ses méthodes peuvent-elles surprendre, voire déstabliser ?

    J.M.F.L. : Nous, on connaît Toulon. Quand on vient ici, on sait que c'est comme ça et on essaye de bosser tous ensemble : d'abord les joueurs ; puis les joueurs et le staff ; enfin, les joueurs, le staff et l'équipe dirigeante. Si on travaille en commun, si on partage le même objectif, on réussira.

    – Vous-même, vous êtes désormais habitué…

    J.M.F.L. : Le RCT est un club extrêmement médiatisé. Il focalise énormément l'attention extérieure. De notre côté, il ne faut pas accorder d'importance à cette agitation. Travaillons ! Quand ce sera le moment de parler, on le fera. Mais l'heure est surtout au boulot !

    – Ne craignez-vous pas que cette agitation, ces mauvais résultats minent le groupe et que le RCT passe encore à côté d'un titre en fin de saison ?

    J.M.F.L. : Si on a peur de ça, alors que l'on est en février, on n'y arrivera pas, ça, c'est sûr. On va se reconcentrer sur nous. L'effectif est composé de joueurs de très grande qualité, mais le rugby est aussi une affaire de détails. Entre un très bon match et un très mauvais, la différence est infime. C'est sur ça que l'on doit accentuer nos efforts. On en est conscient.

    Laurent Blanchard la provence

  5. Dam 15 février 2013 at 23h

    Hs. Toulouse a perdu chez lui.

    Yeeeeesssssss

  6. babouchette 16 février 2013 at 18h

    c'est fait 51 à 6 !!!

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