Thomas Lombard raconte ses meilleurs souvenirs à Mayol : « Max Guazzini avait pris peur ! »

Thomas Lombard raconte ses meilleurs souvenirs à Mayol : « Max Guazzini avait pris peur ! »

5 avril 2020 - 13:56

6 Commentaires

Publicité

L’ancien joueur et désormais directeur général du Stade-Français Paris, Thomas Lombard s’est confié dans les colonnes du quotidien régional Var-matin pour évoquer ses meilleurs souvenir au Stade Mayol, à l’occasion des 100 ans de l’enceinte sportive Toulonnaise.

Ainsi, Thomas Lombard raconte deux anecdotes : une première avec le Racing 92 et une autre avec le Stade-Français Paris.

Il raconte notamment le moment ou Max Guazzini s’est fait une grosse frayeur au Stade Mayol, face aux supporters du XV de la Rade. Extrait:

« La première fois avec le Racing, en 1994 je crois, on débarque à Mayol avec comme coach Bob Dwyer. Il était auréolé d’un titre de champion du monde avec l’Australie. Nous sommes un peu l’équipe vedette de l’époque, l’attraction à voir. C’est d’ailleurs un des tout premiers matches de la saison régulière retransmis par Canal +. On s’était incliné 18-12. Cette rencontre est restée dans ma mémoire. Le second souvenir, avec avec le Stade Français, remonte à la saison 97-98. On avait dû escorter Max Guazzini notre président, qui habitait dans la région. Il nous avait rejoints en voiture. On s’était imposé et le public grondait. En quittant le stade pour récupérer son véhicule, il avait été pris à partie par des supporters chambreurs comme le veut le folklore local. Max avait alors pris peur et était revenu sur ses pas. Il avait demandé aux joueurs de l’escorter jusqu’au parking, tache que nous avions accomplie sans rencontrer le moindre problème. Mayol, par son histoire et sa légende, c’est un stade où les joueurs veulent évoluer. Le côté guerrier, excessif l’environnement particulier mêle à ce rendez-vous autant d’appréhension que d’envie. C’est, à mes yeux, le seul stade aussi prégnant. Un joueur de rugby doit savoir aborder cette hostilité au sein de cette enceinte mythique. Ça fait partie de l’initiation. Jouer à Mayol, avec l’agressivité, le combat, la force des adversaires toulonnais en présence, c’est un peu comme un dépucelage. Y gagner est formidable. Avec l’aventure européenne menée avec succès ces dernières années, Mayol et Toulon ont retrouvé toute cette dimension. »

Publicité

6 Commentaires

  1. Garry38 5 avril 2020 at 15h- Répondre

    Il y avait l’après mais aussi l’avant match…comme ce célébrissime 8ème de finale aller raconté par Laporte lui même dans ses mémoires…à la descente du bus alors que les beglais dechargaient leurs équipements deux individus sont arrivés et traversant staff et joueurs ont commencé à filer des coups de saton dans les sacs posés au sol…en guise de bienvenue…il y avait un grand les cheveux frisés et un autre trappe, les cheveux longs surnommé l’indien parait il

    • Marvi HAGLER 2 5 avril 2020 at 17h- Répondre

      il faut être honnête et ne pas se palucher sur ce RCT BEGLES (j’y étais aussi).La stratégie de DANIEL HERRERO avait été basée sur l’intimidation et la violence. Les Béglais avaient subi, mais ne s’étaient en aucun cas déballonnés, loin s’en faut.
      D’ailleurs pour ceux qui ont la mémoire sélective, au match retour à Bégles nous avions perdu 22 à 6 …et surtout nous avions été mangés physiquement SANS la ramener, car la il n’y avait ni supporters pour vous pousser au cul, ni un arbitre compatissant…. Après les légendes, certains en vivent toute leur vie.

  2. Fredin Eric Sylvain 5 avril 2020 at 16h- Répondre

    Merci Lombard…
    Je l’appréciais en tant que joueur,
    Je l’apprécie en tant que consultant,
    Et maintenant en tant que Président du stade Français,ce qui fait que je l’apprécirais certainement en tant qu’Homme.
    Moi j’aimerais que le guerrier Isérois Mr. Brunat nous raconte Le tunnel pour rentrer sur la pelouse et ce match dantesque Toulon /Grenoble en 1992,l’année du sacre avec mon Léon en capitaine et des minots d’Aqui qui émergeaient et furent champions en juin…
    Un rêve j’y étais avec mon minot,…

    • Captain Swing 5 avril 2020 at 18h- Répondre

      Un seul mot pour te résumer………. Loppyniatre té !!

  3. Christ 5 avril 2020 at 18h- Répondre

    Je me souviens d’un match où l’équipe d’Auch s’était pas échappé bien au contraire et le retour à Auch des plus difficiles

  4. garry38 5 avril 2020 at 18h- Répondre

    Gilbert BRUNAT ne pourra plus jamais rien raconter, il s’est éteint « des suites d’une longue maladie » le 16 novembre dernier. paix à son âme de guerrier