Thomas Lombard réagit à la faible présence d’Hans-Peter Wild au club et aux erreurs effectuées par le Stade-Français
Thomas Lombard réagit à la faible présence d’Hans-Peter Wild au club et aux erreurs effectuées par le Stade-Français
Le vendredi 26 septembre 2025 à 12:03 par David Demri
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Alors que le Stade Français peine à retrouver les sommets malgré des investissements colossaux, son directeur général Thomas Lombard a tenu à clarifier la situation et à défendre l’implication de l’homme d’affaires germano-suisse, propriétaire du club depuis 2017.
Il s’est confié via Sud-Ouest –
Un président passionné par le sport
Pour Lombard, il n’y a aucun doute sur les motivations de Hans-Peter Wild :
« Son engagement pour le sport est presque historique. Avant le rugby, pour lequel il a lancé une fondation en Allemagne, il s’est intéressé au cyclisme, à la boxe, il a pratiqué l’équitation au haut niveau. Son attachement au Stade Français est fort même si les saisons ne sont pas aussi abouties qu’il le souhaiterait. Il a la volonté de poursuivre la structuration du club. »
Des rumeurs de départ relativisées
L’hypothèse d’un retrait de Wild a circulé ces derniers mois, mais Lombard tempère :
« Il faut faire le distinguo entre une interview donnée en juin dernier au terme d’une saison où les résultats n’ont pas été au rendez-vous, et celle donnée à l’issue de la saison 2023-2024 conclue en demi-finale. Le sport est une question d’adrénaline, d’émotions et d’efforts financiers en ce qui le concerne. Mais ce n’est pas quelqu’un qui laisse tomber en cours de route. »
Budget conséquent mais pertes réduites
Souvent accusé de gonfler sa masse salariale, le Stade Français se défend :
« Ça a peut-être été le cas par le passé, mais nous sommes aujourd’hui la neuvième masse salariale du championnat. Certes, notre budget est important (42,4 millions d’euros), mais c’est aussi parce que nous sommes à Paris, où certains coûts sont plus élevés. » Le dirigeant ajoute : « Depuis 2019, nous avons connu deux barrages et une demi-finale, ce qui n’était plus arrivé depuis 2015. Le club est dans une meilleure situation économique qu’il y a six ans, même si on perd toujours de l’argent. Les pertes diminuent depuis trois ou quatre saisons. »
Présence discrète mais assumée
Quant à l’absence régulière du président, elle ne constitue pas un problème selon Lombard :
« C’était annoncé dès son arrivée au club. On parle de quelqu’un qui voyage beaucoup et qui a un emploi du temps très chargé. Ce n’est pas amené à changer, mais pour nous, cela ne représente pas une contrainte. »
Un chantier encore en cours
Enfin, le directeur général reconnaît des erreurs passées, notamment dans le recrutement :
« On a fait des erreurs sur le recrutement, la stratégie… Nous avons besoin de stabilité dans le staff sportif. De mieux former, aussi. Ça demande du temps. »
Le Stade Français s’appuie désormais davantage sur son centre de formation, avec l’émergence de joueurs comme Léo Barré, Ryan Chapuis ou Noah Nene, et poursuit sa restructuration après le déménagement au Camp des Loges.
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Même discours qu’au Racing !
Ils font conneries sur conneries mais ils sont toujours en place !
C’est leur Emmanuelli à eux…