Thomas Ramos recadre un coéquipier du Stade-Toulousain : « Il reste au sol parce qu’il est cramé ! »
Thomas Ramos recadre un coéquipier du Stade-Toulousain : « Il reste au sol parce qu’il est cramé ! »
Le samedi 13 septembre 2025 à 1:51 par David Demri
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L’arrière du Stade-Toulousain, Thomas Ramos s’est longuement confié dans les colonnes du journal L’équipe.
Ce-dernier est notamment revenu sur la fin du match contre Clermont, remporté au Stade Marcel-Michelin à l’occasion de la 1ère journée du Top 14.
Au cours de cette fin de match, Thomas Ramos a remonté les bretelles d’un de ses coéquipiers, à savoir le talonneur Thomas Lacombre.
L’arrière Toulousain explique pourquoi il a recadré son coéquipier. Extrait:
C’est un jeune joueur. Il vient de rentrer, on a besoin de lui aussi pour être clairvoyant dans ce qu’il fait et à ce moment-là il s’embrouille sur le terrain. Sauf qu’après, il laisse beaucoup de jus à faire ça et il reste au sol parce qu’il est cramé. Donc à ce moment-là je lui ai juste dit que s’il n’avait pas passé 30 secondes à faire de la lutte au sol, il aurait été un peu plus clairvoyant sur le reste.
Mais je crois que c’est important aussi quand on est exigeant envers les autres, la première des choses c’est déjà de l’être envers soi-même. Et je pense l’être. C’est ce qui me permet en tout cas de pouvoir l’être envers les autres. Mais ça n’empêche pas les autres de temps en temps de pouvoir me remettre en place aussi, il n’y a pas de soucis par rapport à ça.
Il précise parfois s’excuser après avoir haussé le ton. Extrait:
Après, je sais aussi quand ça m’arrive de temps en temps de pouvoir hausser le ton, de pouvoir m’excuser aussi auprès d’un mec, ou quand je donne une consigne et que ce n’est pas la bonne, ça m’arrive aussi de dire désolé c’est ma faute. Parce que c’est le jeu aussi de pouvoir de temps en temps prendre les responsabilités, de dire que ce n’est pas toujours les autres, et parfois c’est soi et on peut se tromper aussi.
Que ce soit avec le Stade-Toulousain ou bien avec le XV de France, l’arrière enchaine les prestations XXL.
De son côté, Thomas Ramos indique ne pas avoir changé, de son côté. Extrait:
Les gens parlent peut-être un peu plus de moi aujourd’hui, mais je n’ai pas eu besoin d’attendre le début de cette saison pour être celui que je suis. Il me semble que je suis le même qu’il y a trois ans dans le groupe, avec les mecs. Ma façon d’être n’a pas changé, c’est peut-être la manière dont on me voit qui a évolué.
Il précise cependant avoir gagné confiance en lui grâce à ses bonnes prestations. Extrait:
C’est certain que le fait de pouvoir jouer au niveau international à différents postes, notamment à deux (arrière et ouvreur) m’a permis de prendre encore plus confiance en moi. Après, ce n’est pas parce qu’on parle plus de moi que ma façon d’évoluer au quotidien va changer. J’ai une certaine façon de faire, et peu importe les retombées. Tant que j’estimerai avoir la même exigence envers moi qu’envers mes coéquipiers, je continuerai à être comme je suis.
Il explique ensuite la bonne forme du Stade-Toulousain, dès le début de la saison. Extrait:
La saison dernière, c’était pareil, on n’avait eu que trois semaines de préparation. On avait joué à Vannes, qui montait de Pro D2. Là, à Clermont, ça a été un gros combat d’entrée, avec vingt premières minutes très intenses face une équipe très agressive. Sur cette première journée, on a vu que des équipes étaient déjà en forme, donc on se devait aussi de montrer qu’on était là. Commencer la saison avec une victoire à l’extérieur, ça permet de mieux se projeter.
Ce qui nous a aidés à Clermont, c’est notre discipline. Premier match de la saison, 8 pénalités concédées à l’extérieur, c’est une stat importante qui nous permet aussi de gagner ce match. On a ainsi empêché Clermont de venir dans nos 22 mètres et de nous faire mal avec ses ballons portés. C’était important de les laisser loin de notre ligne.
Dans la foulée, il exprime la détermination XXL du Stade-Toulousain. Extrait:
À partir de 2023, on a recommencé à gagner, parce que déjà, quand on joue au Stade Toulousain, c’est pour gagner des titres. On se doit d’être motivés à chaque début de saison. On a un staff qui nous permet aussi de nous remettre en question, qui trouve chaque année des ressorts sur lesquels s’appuyer pour nous challenger. Mais la plus grande de nos motivations, c’est de s’imaginer revivre une saison sans titre comme en 2022. Ça, on ne veut surtout pas !
Il l’affirme : grâce aux six semaines de repos, le groupe Toulousain a bien pu se régénérer. Extrait:
Ce qu’il y a de bien, c’est que le staff nous a laissés six semaines de vacances. Pour se régénérer au niveau mental, c’est quand même bien. Ça permet de couper totalement du rugby pendant quelque temps et ensuite de s’y remettre. Et après, j’ai l’impression que si on est aussi frais, c’est parce que le staff nous gère plutôt bien. La saison dernière, beaucoup de joueurs ont été utilisés, il y a eu du turnover, des coupures de dix ou quinze jours pour les non-internationaux. Ce sont des choses qui permettent de faire souffler les corps et la tête. Ce qui nous maintient aussi, c’est l’émulation qu’il y a dans ce groupe. Il y a beaucoup de grands joueurs à tous les postes, donc la concurrence fait qu’on est obligés d’être en éveil et de ne jamais montrer une faiblesse, parce que sinon ne joue pas. C’est toutes ces choses qui font qu’on repart avec le sourire.
Pour conclure, il évoque le match à venir contre l’USAP, ce samedi à Ernest-Wallon. Extrait:
Il y aura du monde au stade, et évidemment que ça sera important de marquer notre territoire et de montrer que ça sera difficile de gagner chez nous. On aura en face une équipe de Perpignan qui sera revancharde par rapport à sa défaite de la semaine derrière (19-26 face à Bayonne). À nous de ne pas tomber dans le match piège, d’être sérieux dès le coup d’envoi, de construire notre match.
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Et toi tu te jette au sol pour pas plaquer
Tu devrais alors être plus exigeant avec toi même sur les ballons hauts et la défense.
Et pourquoi pas, de temps en temps au moins, aller au soutien dans les rucks.
Quand les gros s’élèveront et qu’il faudra plaquer un pilier ou autre mr ramos lui sera derrière les poteau avec 40 de fièvre et ce mr ce prend pour un entraîneur ??on aura tout vu à Toulouse
J’aime bien les commentaires des deux rigolos ci-dessus….On s’en fout de ce que vous pensez, c’est le meilleur et quand il est là on gagne.