Ce samedi, Sébastien Tillous-Borde va faire son grand retour à Toulon, en tant que manager de l’US Montauban.

Interrogé via La Dépêche, ce-dernier a exprimé sa joie de revenir à Mayol. Extrait:

Je suis content de revenir. J’ai connu beaucoup de fierté et de passion avec le RCT qui possède des supporters incroyables. On a vécu des moments fantastiques. C’est top, on a marqué l’histoire du club et bien sûr que d’y revenir ça fait plaisir. J’y suis resté dix ans. J’ai beaucoup d’amis, de liens avec Toulon. Je me suis marié là-bas, j’y ai eu des enfants, ça reste gravé à vie, c’est sûr.

Il se dit très proche de Pierre Mignoni. Extrait:

Ça fait un petit moment que je ne l’ai pas eu au téléphone, mais on est proche. Je le connais très bien, il m’a entraîné après avoir arrêté. Plus généralement, je connais tout le monde à Mayol. J’y reviens souvent.

Sur le plan sportif, il espère voir ses joueurs se défendre sur le terrain. Extrait:

J’espère qu’on ne va pas attendre tous les matchs pour voir comment est le stade et dire si c’est compliqué ou pas… Peut-être que Toulon est l’endroit le plus hostile de tous les stades où on va aller. Les joueurs sont prévenus. Il y a le Pilou pilou évidemment. Ça doit exciter les joueurs de performer devant un grand public avec une ambiance qu’ils ne connaîtront pas tous les jours. Il faut qu’ils soient excités et aient envie d’affronter les meilleurs joueurs.

 Il faut que le groupe ait une réaction par rapport à ce qui s’est passé la semaine dernière [défaite 7-49 contre le Stade Toulousain, N.D.L.R.]. J’ai envie de voir 23 joueurs qui sont capables de laisser beaucoup sur le terrain à Mayol. Sans ça, ça sera très compliqué. Bien sûr qu’on est ambitieux, qu’on veut jouer au rugby, mais on doit d’abord être très performant dans le combat, toutes les zones très simples du rugby parce que le RCT est très fort sur ça.

Il évoque ensuite les points forts du RCT. Extrait:

C’est une équipe qui est costaud devant, ils ont la meilleure mêlée du championnat sont très propres sur ses sorties de camp, sur toutes les choses basiques. Si on n’est pas costaud sur ces basiques, on se met en danger.

Il demande à ses joueurs de faire mieux que contre Toulouse, sans quoi l’USM prendrait une grosse claque. Extrait:

Si on ne fait pas mieux, on en prendra 50-60, comme à Bayonne ou Bordeaux. Au bout d’un moment, on en a marre de ça. On s’entraîne bien, mais si c’est pour, après, ne pas mettre l’intensité dans le match… Si chacun individuellement se prépare à de la rudesse et à des choses dures, on va être prêt. Si on ne se prépare pas à ça, on ne sera pas prêt.

Bien sûr qu’on a travaillé des choses. Chaque équipe a des spécificités, des forces et des faiblesses. Mais on doit surtout, avant tout, se concentrer sur nous, sur ce qu’on doit mettre en place et le mettre avec de la qualité. Si on ne fait pas le taf, ça ne sert à rien de regarder les faiblesses des équipes adverses. Contre Toulouse, on est rentré 12 fois dans la zone de marque, on est ressorti une fois avec des points. Ça veut dire que l’inefficacité était totale, alors qu’on est capable d’être efficace. Toulouse est venu quatre fois traverser nos 22 et a marqué 50 points. Ils n’ont eu que 40 % de possession, pourtant ils ont mis 50 points.