Tom Ecochard : « Les critiques font partie du métier »

Tom Ecochard : « Les critiques font partie du métier »

Le mardi 21 octobre 2025 à 14:31 par David Demri

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Rien ne semble épargner l’USAP cette saison. Entre les blessures à répétition, les revers en série et une atmosphère toujours plus pesante, le club catalan vit un véritable calvaire.

Même les plus fidèles supporters commencent à croire qu’Aimé-Giral est maudit. L’été avait déjà été marqué par un incendie dans le stade, et depuis, les défaites s’enchaînent — souvent avec leur lot de blessures et de polémiques.

La semaine dernière a encore accentué le malaise. Le cri de colère de Tristan Tedder, les forfaits de Jacobus Van Tonder et Noé Della Schiava, puis la défaite face à Bordeaux-Bègles ont plongé un peu plus l’équipe dans le doute.

Dans un vestiaire meurtri, Jefferson Lee-Joseph résumait la situation :

« À chaud, on était un peu abattus. Il faut dire que ça fait un petit moment qu’on n’a pas gagné à la maison. C’est frustrant, on s’entraîne tous les jours ici. On vit pour ça, on s’entraîne pour ça. »

Malgré la crise, certains cadres tentent de rassembler le groupe. Tom Ecochard appelle à l’unité via Midi Olympique : « C’est un moment très dur, on ne va pas se cacher : on perd des coaches en route, on perd des joueurs sur blessure, on a toujours zéro point au classement. Il faut faire corps tous ensemble.

Les critiques font partie du métier : quand on n’est pas bons, quand on est en difficulté, je les comprends parce qu’il y a 15 000 personnes qui aimeraient être à notre place, qui ont des enfants qui jouent au rugby et qui ont envie d’être à notre place, qui aiment ce club plus que tout comme moi je l’aime. Ils sont frustrés, ils sont en colère, c’est compréhensible.

Je n’ai aucun doute quant au soutien des supporters. Ils sont frustrés, ils sont en colère, c’est compréhensible. En tout cas, il n’y a aucun problème avec le public. Il faut dédramatiser tout ça. C’est surtout sur nous qu’il faut se concentrer. »

À l’approche du déplacement capital à Montauban, Franck Azéma a conscience que son équipe joue gros : « Si on veut gagner à Montauban, qui vend toujours chèrement sa peau à domicile depuis le début de saison, il faudra faire un meilleur match que depuis le début de la saison. On sera attendus au tournant. Il n’y aura pas besoin d’en rajouter pour faire monter tout le monde au rideau. »

Le manager catalan garde malgré tout espoir :

« Ce que je ne veux pas, c’est que les joueurs perdent la foi. Ce qu’on a vécu fait mal, mais je sais qu’on en est capables. » L’USAP joue désormais bien plus qu’un match à Sapiac : elle joue son avenir en Top 14.

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