Tom May part sans regrets (VarMatin.com)

Tom May part sans regrets (VarMatin.com)

14 mai 2011 - 12:48

Publicité

Hier, Tom May était à Newcastle pour participer au jubilé du pilier Micky Ward. Avant de rejoindre Northampton, « le plus tard possible en juillet » pour profiter du soleil, il est revenu sur ses deux années toulonnaises.
Tom, comment expliquez-vous l’échec de la saison ?
Le club vit un moment difficile. Avec le « squad » que nous avions, on aurait dû se qualifier. Il y a des choses que les joueurs doivent revoir pour être sûr qu’à l’avenir l’équipe soit à sa juste place. Nous n’avons pas terminé dans les six premiers et c’est une grande honte. Cette saison, le Top 14 était très serré et on a vu que même des équipes comme Agen ou La Rochelle étaient très difficiles à jouer. Nous aurions dû nous qualifier, mais en même temps il était très difficile, cette année, de se qualifier. J’espère vraiment que la saison prochaine ils termineront dans le top 6.
Pensez-vous que les perturbations qui ont agité le groupe tout au long de la saison expliquent cette contre-performance ?
Non, je ne crois pas. Vous savez, ce genre de choses se passe chaque année dans tous les clubs. J’ai déjà connu ça à Newcastle. C’est partout pareil. La différence c’est qu’ici, à Toulon, et en France en général, tout est amplifié et tout se sait. En Angleterre, cela passe inaperçu car tout le monde s’en fout. Cela n’explique pas notre contre-performance. La faute en revient aux joueurs.
À titre personnel, votre saison vous procure-t-elle regrets ou frustration ?
De la frustration, oui, mais je pars sans regrets. Ma deuxième saison a été difficile, mais j’aurais aimé rester ici. Cela m’a tout de même permis de progresser individuellement et en tant que personne. Avant de venir à Toulon, j’ai joué tous les week-ends pendant une dizaine d’années. Cette saison m’a donc été bénéfique sur le plan physique. Je me sens aujourd’hui plus fort mentalement et meilleur techniquement. Maintenant, j’attends avec impatience la saison prochaine pour relever un nouveau défi, à Northampton. Cela m’a également permis de me focaliser sur d’autres choses. Cette expérience a été, pour ma femme Kate et moi, très forte. Elle nous a ouvert les yeux sur une vie possible à l’étranger et nous pensons revenir nous installer dans le sud de la France à la fin de ma carrière. J’ai un très bon ami qui vit à Nice et nous pourrions vivre là-bas plus tard.
Vous avez pourtant mis du temps à vous sentir à l’aise…
Je pensais m’adapter plus vite, mais j’ai mis huit mois à me sentir bien. Ma femme en a mis dix, mais maintenant, nous adorons la vie ici. Elle parle français mieux que moi et souvent, elle me corrige. Ça m’énerve! On aurait aimé rester plus longtemps, mais on repart pour deux ans en Angleterre. Ce n’est pas plus mal car j’ai en projet de créer un site Internet pour venir en aide aux clubs amateurs. Si ça marche, je pourrais travailler n’importe où.
Ici, on a deux très bons demis d’ouverture qui sont dans le top 10 mondial à leur poste. Le problème, c’est que tout le monde pensait que j’étais Jonny ou Felipe. Pour moi, cela a été une horreur! C’est difficile de jouer avec une telle pression. Je n’avais plus été titulaire en « dix » depuis deux ans et je ne pouvais pas avoir la même circulation de balle qu’eux. Je n’ai pas évolué à mon meilleur niveau.
Quel est votre meilleur souvenir avec le RCT ?
La finale face à Cardiff (perdue 21-28 en mai 2010, Ndlr) et côtoyer tous les jours de super mecs. Je me suis fait de grands amis ici et quand j’aurai un week-end de repos à Northampton, j’aurai une excuse pour revenir les voir !

Hier, Tom May était à Newcastle pour participer au jubilé du pilier Micky Ward. Avant de rejoindre Northampton, « le plus tard possible en juillet » pour profiter du soleil, il est revenu sur ses deux années toulonnaises.

Tom, comment expliquez-vous l’échec de la saison ?

Le club vit un moment difficile. Avec le « squad » que nous avions, on aurait dû se qualifier. Il y a des choses que les joueurs doivent revoir pour être sûr qu’à l’avenir l’équipe soit à sa juste place. Nous n’avons pas terminé dans les six premiers et c’est une grande honte. Cette saison, le Top 14 était très serré et on a vu que même des équipes comme Agen ou La Rochelle étaient très difficiles à jouer. Nous aurions dû nous qualifier, mais en même temps il était très difficile, cette année, de se qualifier. J’espère vraiment que la saison prochaine ils termineront dans le top 6.

Pensez-vous que les perturbations qui ont agité le groupe tout au long de la saison expliquent cette contre-performance ?

Non, je ne crois pas. Vous savez, ce genre de choses se passe chaque année dans tous les clubs. J’ai déjà connu ça à Newcastle. C’est partout pareil. La différence c’est qu’ici, à Toulon, et en France en général, tout est amplifié et tout se sait. En Angleterre, cela passe inaperçu car tout le monde s’en fout. Cela n’explique pas notre contre-performance. La faute en revient aux joueurs.

À titre personnel, votre saison vous procure-t-elle regrets ou frustration ?

De la frustration, oui, mais je pars sans regrets. Ma deuxième saison a été difficile, mais j’aurais aimé rester ici. Cela m’a tout de même permis de progresser individuellement et en tant que personne. Avant de venir à Toulon, j’ai joué tous les week-ends pendant une dizaine d’années. Cette saison m’a donc été bénéfique sur le plan physique. Je me sens aujourd’hui plus fort mentalement et meilleur techniquement. Maintenant, j’attends avec impatience la saison prochaine pour relever un nouveau défi, à Northampton. Cela m’a également permis de me focaliser sur d’autres choses. Cette expérience a été, pour ma femme Kate et moi, très forte. Elle nous a ouvert les yeux sur une vie possible à l’étranger et nous pensons revenir nous installer dans le sud de la France à la fin de ma carrière. J’ai un très bon ami qui vit à Nice et nous pourrions vivre là-bas plus tard.

Vous avez pourtant mis du temps à vous sentir à l’aise…

Je pensais m’adapter plus vite, mais j’ai mis huit mois à me sentir bien. Ma femme en a mis dix, mais maintenant, nous adorons la vie ici. Elle parle français mieux que moi et souvent, elle me corrige. Ça m’énerve! On aurait aimé rester plus longtemps, mais on repart pour deux ans en Angleterre. Ce n’est pas plus mal car j’ai en projet de créer un site Internet pour venir en aide aux clubs amateurs. Si ça marche, je pourrais travailler n’importe où.

Ici, on a deux très bons demis d’ouverture qui sont dans le top 10 mondial à leur poste. Le problème, c’est que tout le monde pensait que j’étais Jonny ou Felipe. Pour moi, cela a été une horreur! C’est difficile de jouer avec une telle pression. Je n’avais plus été titulaire en « dix » depuis deux ans et je ne pouvais pas avoir la même circulation de balle qu’eux. Je n’ai pas évolué à mon meilleur niveau.

Quel est votre meilleur souvenir avec le RCT ?

La finale face à Cardiff (perdue 21-28 en mai 2010, Ndlr) et côtoyer tous les jours de super mecs. Je me suis fait de grands amis ici et quand j’aurai un week-end de repos à Northampton, j’aurai une excuse pour revenir les voir !

Publicité

  1. France Petrucciani 14 mai 2011 at 14h

    Voila un joueur qui parle franchement et honnètement, et j'aime ça. Mais quand il parle de la saison, il est bien lucide, et surtout une bonne analyse. Je lui souhaite bonne chance dans son nouveau club, peut être que nous aurons l'occasion de le revoir quand il passera dans la région.!!!!

  2. toulonnais83 14 mai 2011 at 14h

    bonne chance a toi ! on lui a peut etre trop mis la pression comme il le dit… c'est surement pour sa qu'il n'etait a son meilleur niveau

  3. Mg83700 14 mai 2011 at 14h

    vraiment un bon mec , au flegme britannique , il a vraiment eu une place difficile TOULON et beaucoup à sa place aurait critiqué. C'est un vrai pro, pas étonnant qu'il soit alors copain de Wilko

  4. reg 14 mai 2011 at 14h

    il me fait rire quand il dit que son meilleur souvenir c'est le match a marseille contre cardiff… C'est a cause de lui qu'on avait perdu le match… Bref sinon oui ca ma l'air d'etre un bon mec…

  5. sbw8307 14 mai 2011 at 15h

    surement un bon mec mais pas un bon joueur en tout cas sous le maillot du rct

  6. cesar 14 mai 2011 at 15h

    pas d'accord du tout avec vous , PAS UN BON JOUEUR je ne suis pas d'accord ce mec n'a jamais eu sa chance ,il a toujours servi de bouche trou dans des matchs impossible comme a toulouse ou on le fou la et dermerde toi l'ami . Bon vent a lui et tres pro ce joueur .

  7. piednoiréroug 14 mai 2011 at 17h

    Je regrette que Tom n'ait pas pu exprimer ses qualités ,ça s'est mal goupillé pour lui(comme pour un autre ouvreur C Barnard).J'aurais aimé qu'il réussisse chez nous et qu'il reste longtemps parce qu'on a besoin de mecs avec sa mentalité.Bonne chance à toi Tom et reviens nous voir quand tu veux.

  8. chris 14 mai 2011 at 17h

    quel dommage de ne pas l'avoir fixé en 3/4 centre plutot que de le balader de l'ouverture à l'aile !!! si le club voulait un troisieme ouvreur/buteur, il fallit garder barnard !!!

    En tout cas un grand monsieur à la super-mentalité

  9. Canistrellu 14 mai 2011 at 20h

    Bonne mentalité, très pro, lucide, aucune amertume, bref une certaine forme de classe; sauf en ce qui concerne l'alliance improbable du boxer bleu pâle avec le polo rayé rose et blanc. Tom, n'anticipe pas trop ton retour en Angleterre !

Comments are closed.