La victoire de Toulon sur le Stade Français (38-10) était attendue. Celle de Bayonne sur le Racing (26-16), moins. Montpellier a souffert à Bourgoin (27-42).

Toulon – Stade Français : 38-10

Toulon n’avait pas vraiment la possibilité de se poser des questions existentielles en recevant le Stade Français. Quel que soit le nom de l’adversaire, les Varois doivent l’emporter s’ils veulent se glisser dans le wagon des barragistes. Alors les Toulonnais ont livré un match sérieux comme on ne les avait plus vu en faire un depuis longtemps. Bien aidés en cela par des Parisiens hors sujet et privés de conquête, victimes de sérieux trous d’air au long de la partie (une absence défensive incroyable sur la percée d’Henson qui offre l’essai à Loamanu !). Grâce à ce résultat qui ne souffre aucune discussion (38-10), Toulon reste dans la course. C’est bien là l’essentiel.

Bayonne – Racing-Métro 92 : 26-16

Au lendemain de leur défaite lors du derby basque, les Bayonnais semblaient avoir tiré un trait sur l’accession aux barrages. Mais la réception d’un adversaire du calibre du Racing, qui avait l’occasion de prendre la tête du classement, semblait trop belle pour ne pas réagir. Et les gars de l’Aviron ne se sont pas gênés pour bousculer un cador qui a joué de façon trop irrégulière pour espérer réaliser la même performance que face au Stade Toulousain la semaine dernière. Huget et Gerber plaçaient l’Aviron sur de bonnes bases durant la première période. La seconde fut moins flamboyante mais les Basques tenaient bons et ne devaient concéder un essai qu’à la dernière minute. Pas suffisant pour les Franciliens, qui ne prenaient pas le bonus défensif (26-16). Le Racing laisse ainsi Toulouse avec de la marge et reste sous la menace de Castres.

Bourgoin – Montpellier : 27-42

Le score est large (27-42) pour Montpellier mais il n’y a pas de bonus offensif au terme de la rencontre, malgré les cinq essais du MHR. Cela suffit à dire à quel point la rencontre a été disputée. Surtout, Bourgoin a longtemps été proche de l’exploit. La première période était à mettre à l’actif de courageux Berjalliens, qui ont fait preuve de leur courage habituel pour bousculer une équipe héraultaise qui ne s’attendait peut-être pas à pareille réception. Mais Moyano veillait et a su peser sur la rencontre pour remettre les siens dans le bon sens au retour des vestiaires (27 points, 2 essais, 4 transformations et 3 pénalités). Encore une fois, Montpellier s’est fait peur, mais a su renverser la tendance.