Toulon n’arrive pas à exister au Stadium de Toulouse
Toulon n’arrive pas à exister au Stadium de Toulouse
Le lundi 27 octobre 2025 à 0:55 par David Demri
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Rien n’y fait. Pour la troisième fois consécutive, le RCT est reparti de Toulouse avec un lourd fardeau, incapable de rivaliser avec le champion de France.
Balayés (59-24) dans un Stadium incandescent, les Varois ont une nouvelle fois sombré, avec un large turnover opéré par Pierre Mignoni.
Un choix fort du staff, mais sans effet
Forts de leur succès probant face au Racing 92 la semaine passée (45-21), les Toulonnais avaient choisi de faire souffler plusieurs cadres pour ce déplacement. Clovis Le Bail, arrivé cet été du Racing, fêtait sa première titularisation sous ses nouvelles couleurs, associé à Marius Domon, repositionné à l’ouverture.
Au centre, Mathieu Smaili remplaçait l’Italien Juan Ignacio Brex, tandis qu’en troisième ligne, Lewis Ludlam était alginé aux côtés des jeunes Joe Quere-Karaba et Jules Coulon.
Enfin, au talon, Pierre Damond était préféré à Teddy Baubigny.
Une revue d’effectif ambitieuse… mais risquée. Et dès le coup d’envoi, le plan a volé en éclats.
Une entame correcte, avant le naufrage
Pendant dix minutes, Toulon a fait illusion. Du rythme, quelques intentions, une envie d’exister. Mais la fébrilité et les maladresses sont vite revenues hanter les hommes de Mignoni. Avec seulement 73 % de plaquages réussis en première période, les Rouge et Noir ont offert trop d’espaces à des Toulousains cliniques.
Un essai en contre, puis un carton jaune évitable de Swan Rebbadj ont précipité le RCT dans une spirale infernale. En infériorité numérique, les avants toulonnais ont été broyés à deux reprises sur maul pénétrant.
À la pause, le score et les visages parlaient d’eux-mêmes. Mignoni a poussé une gueulante dans les vestiaires, sans effet visible.
Mathis Ferté, seul rayon de soleil
De retour sur la pelouse, les Varois ont semblé résignés. Melvyn Jaminet et ses partenaires n’ont jamais trouvé la faille. Le jeu s’est délité, les passes ont filé dans le vide, et seul Mathis Ferté, par son énergie et ses prises d’initiative, a évité au RCT un naufrage total.
Comme un symbole, ce déplacement rappelle tristement celui d’octobre 2024, conclu sur un 57-5 sans appel. Un an plus tard, le constat reste le même : Toulon n’y arrive pas au Stadium, et l’écart avec le champion en titre semble toujours aussi abyssal.
Deux rendez-vous cruciaux à Mayol
Pas le temps de s’apitoyer. Le RCT enchaînera avec deux réceptions capitales à Mayol, face au Lou et à La Rochelle. Deux affiches pour redresser la tête et prouver que cette fessée toulousaine n’est qu’un accident de parcours.
Car dans un Top 14 ultra-serré, le moindre faux pas se paie cash.
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6 Commentaires

Bon commentaire et justifié….naufrage des placages et cela ne pardonne pas .
La gueulante de PM sans aucun effet !!! A se poser des questions ?
Une équipe remaniée d » où un manque d’automatismes ( Domon pas au mieux )
Des cartons justifiés ou pas comme s’il en pleuvait , on en avait pas besoin
Un manque de courage dit PM ..plutôt manque d’engagements pour certains
Manque de discernement en redonnant poliment le cuir à l’adversaire joueur
Manquait notre stratège et d’éléments majeurs pas un cadeau pour les entrants
J’attends l’analyse, toujours très juste, des causeries de la rade sur Mr Cayre dans ce match
On prend 6 essais après des pénaltouches. Le pack d’avant au complet aurait certainement mieux existé
Ok mais chaque fois on envoie une équipe faible , avec certains joueurs qui n’ont jamais joué ensemble. C’est normal que l’on prenne 50 pions à chaque fois , surtout que eux on la grosse équipe. Pas choqué par ce résultat je dirais même que normal.
Les placages sans envie de plaquer, les soutiens qui mettent 3/4 d’heure à arriver .. cet essai cadeau qui a plié le match d’entrée … je ne m’attendais pas à gagner ce match hier soir mais je ne m’attendais pas à ce qu’on leur en face cadeau non plus ..
M. Herrero avec son portrait plein de boue aurait pourtant du leur montrer ce qu’etait la gnaque et l’envie de gagner .. il manquait un leader dans l’équipe hier soir .. un gars qui leur rappelle pourquoi ils sont là …
Pour Toulouse forcément si tout e monde si dit « c’est Toulouse on va perdre » et ne joue pas les match, ben à la fin ils sont premiers puisque tout le monde leur offre le match ..
Il n’y a pas que du déchet hier soit mais il fallait pas se soumettre comme on l’a fait …
Je pose la question a t on des combinaisons dans notre jeu de 3/4 même avec l’équipe type. On marque que par des exploits individuels.