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Toulon ne devra pas faire de sentiment contre le Stade-Français

Toulon ne devra pas faire de sentiment contre le Stade-Français

Le lundi 1 juin 2015 à 9:20 par David Demri

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On parle beaucoup pour le RCT de sa tendance à attirer dans ses filets les plus belles étoiles du Sud. À raison, si Toulon fait rêver les gamins c’est parce qu’il y a dans ses rangs des Matt Giteau, Bakkies, Botha, Bryan Habana ou Leigh Halfpenny. Ce que l’on sait moins, c’est l’ascendance parisienne de Toulon. Bernard Laporte bien sûr, mais aussi Jacques Delmas qui a entraîné le Stade français une saison (2009-1010) et surtout Mathieu Bastareaud (2007-2011), Juan- Martin Hernandez (2003-2009) et Alexandre Ménini (2001-2005).

Le pilier gauche garde un souvenir particulier de son passage à la Porte d’Auteuil. « Le Stade français m’a mis le pied à l’étrier. J’y ai découvert le rugby professionnel. Je suis passé de deux entraînements par semaine à deux au quotidien. Le deal avec mes parents était simple. Je devais aussi poursuivre mes études. C’est là-bas que j’ai décroché mon bac S, entamé des études de médecine et réussi ma licence de Staps (formation de professeur de Sports, N.D.L.R.). C’est aussi là-bas que j’ai fait mes premiers pas en première ligne. Aux entraînements, j’affrontais, Roncero, De Villiers, Lemoine ou Marconnet qui m’avait pris sous son aile. Je me suis rapidement fait les reins », glissait-il ce week-end. Pour lui, les affronter en demi-finale ne sera pas forcément un rendez-vous particulier, « parce que je n’ai jamais joué en première ».

En revanche son coach, Bernard Laporte, appréhende le match de vendredi soir. « J’aime avoir une certaine haine de mon adversaire, mais là… Et encore, heureusement que Max Guazzini n’en est plus le président. Le Stade français a marqué mon histoire professionnelle mais aussi d’homme. C’est un pan de ma vie très important. Je vais devoir faire abstraction de toute l’affection que j’ai pour ce club. J’avoue que ce sera plus facile aujourd’hui, qu’il y a quelques années. Il n’y a plus de joueurs que j’ai entraîné. C’est surtout maintenant, une des formations les plus performantes de notre Top 14, qui mérite sa place dans le dernier carré. »

« BASTA » ET « EL MAGO », ENFANTS DE LA PORTE D’AUTEUIL

En revanche, pour « Basta » et « Juan », la rencontre de Bordeaux ne pourra pas être une simple demie. Mathieu Bastareaud compte en face pas mal de copains comme Rabah Slimani ou encore Djibril Camara. C’est à Paris qu’il a éclaté, qu’il a connu ses premières sélections avec le XV de France. D’ailleurs, il n’est pas rare de le retrouver dans les travées de Jean-Bouin, lorsqu’il dispose de quelques jours de repos. Bastareaud, s’il se plaît à Toulon, reste un véritable francilien, amoureux de Paris. Pour « El Mago » qui a décroché deux Bouclier de Brennus (2004-2007), le Stade français reste « mon club de cœur », mais l’Argentin compétiteur né, ne fera pas de sentiment vendredi. Toulon compte d’ailleurs sur eux deux pour débloquer la situation vendredi soir.

Source: Midi Olympique

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4 Commentaires

  1. msn8391ds 1 juin 2015 at 09h- Répondre

    M.Laporte, Mathieu et El Mago Merci de garder vos bons sentiments pour après le match quand on aura gagné SVP !

  2. Souhil 1 juin 2015 at 13h- Répondre

    Pas de quartier contre eux, Allez Toulon !

  3. Pedrovince83 1 juin 2015 at 14h- Répondre

    Ce n’est pas la première fois que je constate un manque de motivation, non pas de la part de nos joueurs, mais de la part de notre staff qui perd ses moyens quand il s’agit d’affronter le SF. J’espère qu’ils sauront oublier leur attachement pour leur ancien club et donner l’impulsion nécessaire pour que nos guerriers soient hyper motivés.

  4. figatellijean 1 juin 2015 at 15h- Répondre

    Savais pas que le pays de galles etait une nation du sud ( halfpenny) faudrait que les journalistes du midol a defaut de reviser leur orthographe revoient leur geographie