Du côté de Toulon, le déplacement à Clermont est pris avec un calme olympien. La question des doublons est rapidement évacuée par un Bernard Laporte très au fait du problème pour l’avoir vécu quand il était également sélectionneur du XV de France. Les atermoiements seront pour plus tard. « Comment faire ? Jouer en semaine, je ne vois pas autre chose ». Retour donc à cette onzième journée de Championnat. Car pour le manager du RCT, il ne s’agit que de ça. « Pour nous, ce n’est que le onzième match de Championnat et le dernier avant la trêve ». Nouvelle provocation varoise ? Délit de suffisance ? Même pas.

.En parlant de l’ASM, Bernard Laporte fait seulement preuve d’une froide logique. « Clermont fait un parcours remarquable. Ils n’ont qu’une défaite de plus que nous. Notre parcours est sensiblement le même, comme avec Toulouse. Mais ça fait maintenant sept ou huit ans que c’est une des meilleures équipes françaises. On ne va pas le découvrir maintenant. On sait où on va ». Le leader du championnat ne joue donc pas les vierges effarouchées. D’autant que les Varois seront finalement moins touchés que leurs adversaires par le manque des internationaux. Si six Clermontois sont retenus pour France-Argentine (Fofana, Kayser, Domingo, Debaty, Chouly et Parra), seuls trois Toulonnais manquent à l’appel (Michalak, Suta, Mermoz) auxquels il faut ajouter Juan Martin Fernandez Lobbe qui portera le maillot des Pumas ce week-end. Il n’empêche, tout le monde est bien convaincu que faire tomber le record d’invincibilité à domicile de Clermont sera bien compliqué. « Un exploit », selon Vincent Martin. Pas la peine d’en rajouter donc.

Le RCT arrive à la fin d’un cycle de travail

Olivier Azam explique un peu plus ce relatif détachement à l’approche de la rencontre. « Nous arrivons à la fin d’un cycle de travail et Clermont va nous permettre de faire le bilan. De savoir où nous en sommes face à une des meilleures équipes. Surtout que, depuis toujours, c’est un gros combat d’avants entre ces deux équipes. Même si c’est un peu moins houleux et plus dans les règles, ces derniers temps ». Mais le message est clair. On n’en fait pas une tonne de l’adversaire, mais on y va pour faire quelque chose.

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