
Toulon – Racing-Métro 92 : une histoire commune
Toulon – Racing-Métro 92 : une histoire commune
Le mercredi 23 mai 2012 à 9:27 par David Demri
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Lors de la saison 2007-2008, Varois et Alto-séquannais se rendaient coup pour coup en PRO D2 en vue de la montée, le dernier mot revenant à Toulon, premier avec sept points d’avance sur les Racingmen. Ces derniers manquant la montée en s’inclinant en finale d’accession face à Mont de Marsan (23-32). L’année suivante, les Franciliens rejoignaient les Provençaux en première division, le titre de deuxième division en poche.
Pour leurs retrouvailles en TOP 14 Orange, Toulon terminait deuxième et se qualifiait directement en demie, le Racing-Métro 92 accrochant les barrages en finissant 6ème. La suite fut moins chantante, les deux clubs chutant face au futur champion clermontois, les Ciel et Blanc en barrage en Auvergne (17-21), les Rouge et Noir en demie à Saint-Etienne et après prolongations (29-35). La saison passée c’est le Racing qui s’installait en deuxième position, Toulon ratant les phases finales, mais sans plus de succès, devant s’incliner à Marseille et sur le fil contre Montpellier (25-26). Mais depuis 2008, c’est une histoire commune qui s’est tissée entre ces deux formations et qui va connaître un nouveau rebondissement ce week-end.
Plus que le championnat
Cette année, et pour la troisième année de suite, un seul d’entre eux participera aux demi-finales, mais pour la première fois, au sortir d’une confrontation directe, et à Mayol. Et force est de constater que rien n’est joué d’avance. Même si la ferveur du peuple Rouge et Noir pourrait constituer un avantage indéniable pour le RCT, Les Franciliens sont déjà parvenus à créer l’exploit, s’imposant à deux reprises sur la rade lors de leurs cinq derniers déplacements… une fois en trois matches de TOP 14 Orange.
Toulon va donc devoir mettre le bleu de chauffe s’il veut encore rêver brandir un trophée cette saison, une semaine après avoir vu le BO lui ravir la Coupe d’Europe. D’autant que la fin de parcours des Toulonnais, malgré deux succès en clôture, peut soulever quelques interrogations. Les deux revers consécutifs chez les mal classés Brive (9-13) et Agen (13-22), mais aussi le nul concédé à domicile face à Castres (25-25) après avoir pourtant mené 25-6 à la 31ème minute de jeu peuvent laisser pantois.
Quid également de l’état de forme d’un groupe qui a joué sur deux tableaux toute la saison et qui n’a pas fait l’économie de ses efforts face à Biarritz une semaine auparavant. La défaite en finale face à Biarritz pourrait bien avoir coupé l’herbe sous le pied des Provençaux… à moins qu’elle n’ait remotivé un groupe qui n’a plus que le championnat pour aligner une ligne à son palmarès. Avec deux succès lors des affrontements directs, 16-9 à Colombes puis 32-20 à Toulon, les locaux peuvent attaquer la rencontre avec des garanties.
Effacer l’échec de Marseille
Reste que les Racingmen ne viendront pas sur la rade la fleur au fusil, bien au contraire. Après une saison compliquée à bien des égards, sportifs bien évidemment, mais extra-sportif également (l’ « affaire Chabal », la fronde des joueurs menée contre Pierre Berbizier, maintenu par Jacky Lorenzetti), les Ciel et Blanc sont revenus au meilleur des moments, même si la qualification a été acquise au dernier moment. Mais elle est là, et l’occasion d’effacer l’échec des demies de Marseille de nouveau réelle.
Grandissime favori de la rencontre, les Franciliens avaient subi, face à Montpellier, le même sort que les Castrais une semaine plus tôt (défaite 25-26), et étaient restés à quai, ratant le wagon pour le Stade de France. Si la route est encore très longue pour y parvenir, le Racing-Métro 92 n’a plus rien à perdre, au contraire tout à gagner… contrairement à son adversaire qui pourrait tout perdre en une semaine après le revers en finale de l’Amlin Challenge Cup.
LNR
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