Toulouse – Toulon: Un duel de mammouths !

Toulouse – Toulon: Un duel de mammouths !

6 juin 2012 - 18:03

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La finale entre Toulouse et Toulon sera l’occasion de voir s’affronter deux joueurs hors normes au centre. Florian Fritz et Mathieu Bastareaud sont des phénomènes et Jean-Claude Skrela nous explique pourquoi.

S’il est bien un duel qui sera intéressant à suivre lors de la finale entre le Stade Toulousain et Toulon (samedi, 18 heures), c’est celui des centres. Et particulièrement celui qui pourrait opposer Florian Fritz et Mathieu Bastareaud. Deux joueurs qui ne ressemblent à aucun autre. Pour les avoir eu sous sa coupe au Pôle France, Jean-Claude Skrela a bien voulu nous en dire plus sur ces deux phénomènes.
«Mathieu est du genre à prendre les bonhommes plus que les intervalles»« Ce qui fait leur force se résume en trois mots. Puissance, vitesse et agressivité. En plus de cela, il faut noter que ce sont des joueurs précoces. Lorsqu’ils sont arrivés au Pôle France, ils étaient déjà très bons. Cela n’a pas été une surprise de les voir s’imposer rapidement dans l’équipe première de leur club. Ils ont des morphologies différentes, mais ils sont proches dans leur approche du jeu. Ce sont des centres atypiques. Florian va plus vite, il est plus mobile. Il ne faut pas lui laisser d’espace car il peut marquer un essai de quatre-vingt mètres. Mathieu, lui, est plus frontal. Il est plus du genre à prendre les bonhommes plus que les intervalles. Ce ne sont pas les techniciens les plus fins, mais ils sont aptes au plus haut niveau ».

«Ça va taper !»

N’y a-t-il pas une faille dans l’armure ? Impressionnant physiquement, les deux joueurs n’ont-ils pas une face d’ombre dans leur jeu ? «Pour Florian, je ne vois pas. Quand il est revenu en équipe de France, le staff a été étonné par sa maturité et son calme. Florian n’a jamais eu peur de rien, mais il est aussi devenu rassurant pour ses coéquipiers. Il est moins impulsif. Il semble serein et utilise toutes les palettes du jeu. Ce n’est pas encore le cas de Mathieu qui doit apprendre à faire jouer derrière lui. Il est encore trop confiant en son physique. Il croit qu’il pourra passer tout seul, comme chez les jeunes. Ça viendra avec l’expérience et la confiance. Il doit aussi enchaîner les performances. Mais ce qui est sûr, c’est que s’ils jouent, ils pèseront sur le match. En défense, ce sera un duel de mammouths. Ça va taper !»

Source: lequipe.fr

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