Tout ce que vous devez savoir avant le premier barrage du Top 14 entre Toulon et Castres

Tout ce que vous devez savoir avant le premier barrage du Top 14 entre Toulon et Castres

Le vendredi 19 mai 2017 à 18:17 par David Demri

1 Commentaire

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Vendredi, Toulon et Castres s’affrontent en barrage de Top 14. Deux clubs aux dynamiques similaires, mais au fonctionnement radicalement différent. Si Castres conserve depuis deux ans une certaine stabilité grâce à la présence de Christophe Urios à sa tête, Toulon a déjà connu trois entraîneurs différents cette saison.

D’un côté, le Rugby Club Toulonnais, triple champion d’Europe et vice-champion de France en titre. Probablement le club le plus médiatisé du championnat et ce grâce à son emblématique président, Mourad Boudjellal, passé maître dans l’art d’occuper la scène médiatique.

De l’autre, le Castres Olympique, dernier représentant en phase finale d’un sud-ouest qui a beaucoup de mal à exister au milieu des nouveaux mastodontes du rugby. Mais le « C.O » reste un habitué des playoffs. Vendredi, le club entrainé par Christophe Urios disputera son septième match de barrage en 7 ans.

Urios, le roc du Castres Olympique

L’entraîneur, voilà bien la plus grande différence entre Castres et Toulon. Arrivé dans le Tarn il y a deux ans, Christophe Urios peut être considéré comme l’architecte de la qualification castraise en phase finale. Inamovible et serein, l’ancien entraîneur d’Oyonnax a patiemment construit la qualification de son club en s’appuyant notamment sur la réussite au pied de l’Argentin Benjamin Urdapilleta (213 points cette saison). Soutenu par son président, Pierre-Yves Revol, il sait déjà qu’il entraînera Castres la saison prochaine.

Un an, trois entraîneurs différents à Toulon

Tout le contraire de Richard Cockerill, manager du RCT depuis quatre matchs et qui sait déjà que l’arrivée de Fabien Galthié la saison prochaine à la tête du club varois, le condamne presque à partir. Un nouveau changement d’entraîneur devenu monnaie courante au RCT cette saison. En un an, trois hommes se sont succédés à la tête du triple champion d’Europe, à savoir Diego Dominguez, Mike Ford et donc Cockerill.

Seul Marc Dal Maso, entraîneur des avants, arrivé en début de saison, a survécu à cette vague de départ. L’ancien entraîneur de la mêlée japonaise fera d’ailleurs partie du staff de Fabien Galthié la saison prochaine. Au milieu de tout ça, l’Australien Matt Giteau, blessé et sans aucune expérience, a été intronisé par Mourad Boudjellal, entraîneur des trois-quarts.

C’est donc dans ce capharnaüm que le RCT accueille Castres ce soir. Christophe Urios espère surement profiter de cette situation d’instabilité pour enfin accéder aux demi-finales du Top 14, après deux éliminations en barrage. Mais Castres ne partira pas favori. En 14 rencontres, l’équipe qui se déplaçait ne s’est qualifiée qu’à trois reprises pour le dernier carré de la compétition.

Une statistique qui ne devrait pas refroidir les Castrais. En 2014, ils avaient mis fin à 77 victoires consécutives de Clermont-Ferrand à domicile en éliminant les Auvergnats à ce stade de la compétition.

Source: rmcsport.com

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1 Commentaire

  1. Dranix 19 mai 2017 at 18h- Répondre

    Mais c’est quoi cet article totalement orienté de rmcsport? Je crois que le « capharnaüm​ » est dans la tête du pseudo-journaliste qui a pondu cet article et qui n’est même pas capable de vérifier ses sources! À priori il n’est pas au courant que Cockerill avait déjà annoncé quitter le RCT en fin de saison avant même que Galthié ne soit officialisé! Et je passe sur le reste…