Tout jeune retraité, Alan Brazo dévoile son projet professionnel et sa grande passion après le rugby

Tout jeune retraité, Alan Brazo dévoile son projet professionnel et sa grande passion après le rugby

Le jeudi 17 juillet 2025 à 0:22 par David Demri

2 Commentaires

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Le troisième ligne de Perpignan, Alan Brazo a décidé de mettre un terme à sa carrière au mois de juin dernier.

À 33 ans, figure fidèle de l’USAP et flanker au long cours, Alan Brazo vient de tourner la page rugby après un ultime exercice sous haute tension : rupture des croisés en décembre, pari réussi de rejouer avant la fin de saison, puis clap de fin sur fond de maintien catalan. Ce départ coïncide avec la montée en puissance de sa deuxième vocation : la science marine.

Doctorant devenu docteur en océanographie biologique (Université de Perpignan Via Domitia), Brazo s’est spécialisé dans l’étude du corb Sciaena umbra au sein d’aires marines protégées grâce à la télémétrie acoustique. Pour mener ses recherches, il a validé un niveau de plongée professionnelle qui lui permet d’explorer des zones riches en biodiversité bien au‑delà de la simple observation de surface.

Son parcours illustre une transition maîtrisée : formation scientifique poussée, certification de plongée, expérience de terrain dans la réserve Cerbère‑Banyuls, culture de la transmission et volonté de s’engager demain dans la recherche, la conservation ou l’éducation marine. L’ancien troisième ligne entend désormais consacrer du temps à explorer d’autres écosystèmes sous‑marins avec sa compagne, avant — peut‑être — de revenir partager son expertise sur la côte catalane qu’il affectionne.

Questionné sur sa décision d’arrêter sa carrière sportive, le joueur de l’USAP explique s’aider de ses autres passion pour basculer rapidement.

Sa plus grande passion avec le rugby ? La mer.

Il s’est confié via Midi Olympique. Extrait:

« Le fait d’avoir d’autres passions à côté m’a aidé à basculer… Ça me permet de mieux appréhender ce qui se passe même si je ne me rends pas trop compte de ce qui m’arrive. J’ai l’impression d’être en vacances, comme si j’allais reprendre dans quinze jours. »

Il explique être parti l’esprit léger après une dernière saison mouvementée et un maintien en Top 14. Extrait:

« Mes deux objectifs, personnels et collectifs, étaient atteints. Je pouvais partir l’esprit libre. »

Concernant l’après-rugby, il explique vouloir se diriger vers le milieu de la mer. Extrait:

« Je ne sais pas encore exactement ce que je vais faire de mon après-rugby. Ma thèse m’a en tout cas conforté dans le fait que je voulais travailler dans ce milieu : ce pourrait être un poste dans la recherche, dans l’enseignement, dans des réserves marines, des parcs marins… Je suis en train d’affiner mon projet professionnel, de contacter les endroits. Quoi qu’il en soit, c’est une chance d’avoir cette deuxième passion. »

Un héritage familial tourné vers l’eau. Extrait:

« Si j’ai découvert l’univers marin assez tard, j’ai en revanche toujours été attiré par l’eau et les poissons. Mon grand-père était un dingue de pêche, ancien président de la fédération de l’Aude et il m’a beaucoup aidé à développer cet amour pour le milieu aquatique. Il avait une petite barque, on passait des heures sur l’eau… Ce sont pour moi des souvenirs inoubliables… »

Il est ainsi devenu plongeur professionnel. Extrait:

« Lorsque j’ai réalisé mon stage à la réserve marine de Cerbère-Banyuls, j’ai dû passer plongeur professionnel et je peux aujourd’hui descendre à une cinquantaine de mètres, où la faune est plus riche. »

Pour conclure, Alan Brazo dévoile le spot à ne pas manquer. Extrait:

« S’il y avait un endroit à conseiller dans le coin, je dirais la réserve de Banyuls et Cerbère qui existe depuis plus de cinquante ans. Ce n’est pas pour rien qu’il y a 30 000 plongeurs de recensés sur place par an : il y a une population remarquable de 700 mérous, des fonds variés et riches, des corbs… »

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2 Commentaires

  1. Dede34 17 juillet 2025 at 10h- Répondre

    Cala fait plaisir de savoir que des rugbymen professionnels ont ce bagage.

    • loule 17 juillet 2025 at 12h- Répondre

      Oui, cela existe encore dans le Rugby, et tant qu’il y aura un « garde fou » tel que le salary cap cela ne disparaitra pas (complètement).