Très agressif, Anthony Jelonch fait son mea-culpa… tout en nuances.

Très agressif, Anthony Jelonch fait son mea-culpa… tout en nuances.

Le vendredi 24 octobre 2025 à 8:41 par David Demri

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Alors que le Stade Toulousain reçoit Toulon ce dimanche 26 octobre au Stadium (21h05) pour la 8e journée du Top 14, Anthony Jelonch veut corriger le tir après un match à Pau où son excès d’engagement lui a valu un carton jaune et deux pénalités concédées.

Revenu à son meilleur niveau après deux lourdes opérations aux genoux, le troisième ligne international (29 ans, 32 sélections) est redevenu l’un des symboles du combat toulousain.

Depuis le début de saison, il n’a manqué que deux journées — blessé à la hanche contre Perpignan —, confirmant son importance dans le dispositif d’Ugo Mola.

Mais à Pau, le Gersois a franchi la ligne rouge. Sanctionné pour la première fois de la saison, il pestait déjà à la pause au micro de Canal +, regrettant ses « deux fautes qui coûtent six points »

En début de semaine, le capitaine du week-end a reconnu avoir dépassé les limites. « On avait dit de mettre beaucoup d’engagement et je crois que j’en ai mis un peu trop sur ces deux coups-là », admet Jelonch, conscient de la fine frontière entre l’agressivité utile et la faute sanctionnable.

Le premier incident, un plaquage en planche sur Hugo Auradou, aurait pu lui coûter plus cher. À quelques centimètres près, la sanction aurait pu être bien plus lourde.

Via la Dépêche, Anthony Jelonch nuance toutefois son geste. Extrait :

« Je ne pense pas que ça vaille beaucoup plus quand même. Ce n’est pas un assassinat où je ne prends que la tête sans me baisser parce que je fais cet effort-là. C’est lui qui arrive aussi au contact, se baisse bien, et ça tape d’abord avec beaucoup de force sur l’épaule. Mais c’est sûr qu’avec la vidéo, on voit que ça tape la tête également. »

Le second accrochage, survenu dans les arrêts de jeu de la première période, concernait un plaquage sans ballon sur Loïc Credoz. Le Gersois s’en défend. Extrait :

« J’essaye de me dégager, mais je n’y arrive pas. Ce n’était vraiment pas intentionnel. Je sais très bien qu’on n’a pas le droit de cintrer un mec quand même. J’essaye de passer à côté, il vient, on est tous les deux, j’essaye de sortir, sauf que je le prends. »

Lucide, Jelonch reconnaît que « ça fait chier parce que ce sont des fautes évitables ». L’ancien Castrais sait qu’il devra retrouver le juste équilibre entre engagement et contrôle, surtout face à un RCT connu pour son intensité physique.

Et de prévenir avec le sourire : « Ils vont peut-être venir pour nous chacailler un petit peu. »

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