Très détendus, les Bayonnais n’ont rien changé à leur semaine d’entraînement : pas de huis clos, pas de stage !

Très détendus, les Bayonnais n’ont rien changé à leur semaine d’entraînement : pas de huis clos, pas de stage !

Le vendredi 13 juin 2025 à 13:22 par David Demri

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Alors que Bayonne s’apprête à accueillir un barrage inédit face à Clermont ce vendredi soir, l’Aviron Bayonnais défie tous les pronostics avec un naturel déroutant.

Qualifiés pour la première fois depuis 33 ans en phase finale du Top 14, les Ciel et Blanc abordent ce moment historique avec une sérénité presque désarmante, dans une ambiance où la décontraction est une seconde nature — mais jamais au détriment de la rigueur.

Détente affichée, ambition affirmée

À la veille du choc, une scène résume parfaitement l’état d’esprit du groupe : en pleine conférence de presse, Grégory Patat, le manager, voit tomber le panneau des sponsors. Aucun stress, juste un éclat de rire.

Une attitude à l’image d’un collectif qui vit bien. « On est quand même une équipe assez détendue, dans le bon sens du terme », glisse Arthur Iturria via Sud-Ouest. Même ton léger du côté du talonneur Facundo Bosch : « On ne va pas manger des cacahuètes non plus, hein ».

Mais derrière les sourires, le sérieux est là. Le travail aussi. Les Bayonnais n’ont pas volé leur quatrième place en phase régulière. Jeu au pied chirurgical grâce à Joris Segonds, conquête aérienne redoutable, et une capacité à garder la tête froide, même dans les tempêtes. « C’est la vie d’un sportif de haut niveau de pouvoir sourire en dehors du terrain et de faire un petit switch dès que tu rentres sur le terrain », explique Bosch.

Le plaisir comme moteur

Pas de stage, pas de huis clos, et encore moins de bunkerisation avant l’événement. La semaine s’est déroulée comme toutes les autres comme le confirme Sud-Ouest.

Quelques joueurs se sont même retrouvés en terrasse d’une brasserie du Petit Bayonne, à quelques pas des festivités en bleu et blanc. « On était unanimes pour dire qu’il fallait continuer comme on avait fait le reste de la saison », insiste Guillaume Rouet. Le demi de mêlée, fidèle parmi les fidèles, disputera sa dernière à Jean-Dauger en tant que titulaire, après treize années à faire mentir les étiquettes.

Le rêve est devenu réalité — mais ce n’est pas fini

Bayonne ne veut pas juste fêter sa qualification. Le club vise plus loin. « Je ne voulais pas paraître arrogant quand j’ai dit qu’on était légitime au Brennus », assume Grégory Patat. « Aujourd’hui, on a fait quelque chose d’extraordinaire, on a certes écrit l’histoire, mais pour moi, il ne faut pas que ce soit une finalité. Le sixième est capable de soulever le Brennus. Alors pourquoi pas le quatrième ».

Et si une 14e victoire à domicile venait couronner ce parcours sensationnel ? Direction le Groupama Stadium de Lyon pour une demi-finale devant 60 000 spectateurs… face au Stade Toulousain. Un scénario inimaginable en début de saison, désormais à portée d’essai.

Bayonne n’a pas de recette miracle. Juste une envie farouche de jouer ensemble, de partager, de vivre chaque instant.

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1 Commentaire

  1. G 13 juin 2025 at 14h- Répondre

    Ca sent la douche froide…

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