Très mauvaise nouvelle pour les supporters Grenoblois !

Très mauvaise nouvelle pour les supporters Grenoblois !

Le jeudi 3 juillet 2025 à 16:36 par David Demri

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Trois saisons consécutives à échouer aux portes de l’élite, dont deux finales et autant de barrages manqués : le FCG n’a pas franchi le cap. Alors que le rêve du Top 14 s’est à nouveau évanoui, le président Patrick Goffi a décidé d’agir.

Jeudi matin, il a présenté les grands axes du plan de relance du club, entre restructuration sportive, remaniement stratégique et tensions persistantes avec les instances locales.

Hueber reprend la main, cinq décideurs pour le terrain

Le principal changement touche directement à l’organisation sportive. Désormais, Aubin Hueber redevient l’homme fort du secteur rugby.

Le président Grenoblois s’est confié via Midi Olympique. Extrait:

« Même si la saison a été belle, son résultat est un échec. Cela fait trois saisons consécutives que le club manque la marche de l’accession, dont deux depuis que je suis arrivé. En tant que président, il faut assumer. C’est hors de question pour moi de quitter le navire, sauf si un meilleur projet se présente. Il y avait forcément quelque chose à changer et en premier lieu, en ce qui concerne la gestion du staff. »

Avec ce nouveau fonctionnement, les décisions sportives seront prises collégialement :

« Les deux entraîneurs garderont leurs prérogatives quant au projet de jeu et à la tenue de la saison sportive, mais en ce qui concerne la composition d’équipe, ils seront cinq à trancher : Aubin, les deux coachs, mais aussi l’entraîneur de la défense et le préparateur physique. Et c’est le manager qui aura le dernier mot. »

Mental, profondeur de banc et mercato en mouvement

Conscient que l’aspect psychologique a manqué lors des moments décisifs, le club introduit un soutien spécifique dès la rentrée. Un préparateur mental accompagnera les joueurs tout au long de la saison. Une nouveauté censée renforcer la stabilité émotionnelle dans les instants critiques, où les nerfs ont parfois lâché.

Stade des Alpes : une situation explosive avec la Métro

Sur un tout autre front, le dossier du Stade des Alpes continue de tendre les relations entre le club et la Métropole. Le projet de centre d’entraînement, retardé par des lenteurs administratives, reste dans les cartons. Mais ce sont surtout les coûts liés à l’utilisation du stade qui suscitent la colère de Goffi. « On n’a pas de solution de repli, donc on va faire avec cette décision arbitraire de la Métro de jouer au Stade des Alpes malgré des tarifs de gestion qui vont être doublés. »

Pour le président, l’équation est intenable sans faire payer les supporters :

« On va trouver des solutions pour que nos supporters ne soient pas trop pénalisés, mais on n’aura d’autre choix que d’accepter ce qui est inacceptable en appliquant à nos tarifs une taxe « Metro-Ferrari ». Avec 350 000 euros de charges en plus sur la saison, on n’a pas d’autre choix vis-à-vis de l’A2R, parce qu’on doit apporter un produit équivalent en face pour notre budget prévisionnel. Même si on le regrette parce qu’à l’origine, on avait prévu de ne pas hausser nos tarifs. »

Le bras de fer entre le FCG et la Métro semble désormais inévitablement se diriger vers le terrain judiciaire, alors que le climat s’envenime autour de la gestion du stade.

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