L’USM a envoyé un signal encourageant face à l’Union Bordeaux-Bègles : malgré une entame difficile, les Vert et Noir ont montré qu’ils pouvaient bousculer les cadors lorsqu’ils retrouvent leur état d’esprit conquérant.

Après deux matchs de préparation contrastés – face à Castres puis contre l’UBB –, une leçon s’impose : Montauban doit rester fidèle à son identité. Trop hésitants en première période, les Montalbanais ont encaissé quatre essais en moins d’une demi-heure.

« Nous avons un peu le syndrome de l’imposteur. Il faut y aller, arrêter de regarder et faire les choses », reconnaît leur manager Sébastien Tillous-Borde.

Mais dans le second acte, l’USM a ravivé son fameux esprit de « piraterie », celui qui lui avait permis de renverser les géants de Pro D2 la saison passée. Plus agressifs, plus libérés, les Sapiacains ont semé le désordre dans la défense bordelaise. « Je suis content de l’intensité qu’on a mise », soulignait Tillous-Borde.

Des recrues déjà au niveau

Trois recrues ont particulièrement retenu l’attention. Vaea Fifita a brillé par ses plaquages tranchants, Nafi Ma’afu a pesé sur chaque prise de balle, tandis que Valentin Simutoga a apporté sa densité physique. « L’an passé, nous avions été très bons en turnover. Tant qu’on a l’euphorie du titre, il faut en profiter », notait Yvan Reilhac.

À quelques jours du grand saut dans l’élite, l’USM avance sans certitude mais avec un état d’esprit retrouvé. « Je ne sais pas si on est prêt, mais en tout cas on le sera samedi prochain », glisse Tillous-Borde.

Petit Poucet assumé du Top 14, Montauban sait désormais sur quelle force miser pour croire à son maintien : son audace.