Le manager de Toulouse, Ugo Mola s’est confié via L’équipe, à l’approche de la demi-finale contre Bayonne, programmée ce vendredi soir à Lyon.

Il l’affirme : grâce à sa qualification directe pour les demi-finale, son équipe s’est mise dans les meilleures dispositions pour jouer cette demi-finale contre Bayonne.

Mais il reste méfiant. Extrait:

On s’est mis dans les meilleures dispositions pour disputer ce match. Mais on a beau le préparer de la meilleure des manières, il y a toujours une part d’inconnu qui, au gré d’une décision, d’un fait de jeu, d’un jour sans, peut nous mettre en difficulté. Ce sont des choses qu’il faut bien évidemment appréhender mais la priorité, c’était de se concentrer sur nous, sur notre capacité à répondre présent demain (vendredi) soir.

On a coutume de dire, au club, qu’on a réussi une saison, qu’on a coché les cases, quand on dispute une demi-finale. Ça veut dire qu’on fait partie de ceux qui peuvent en être. Depuis quelques années, on les enchaîne avec ce groupe, cette équipe, ce staff (six demi-finales remportées consécutivement). Mais ça ne garantit rien. Souvent, c’est à ce moment-là qu’apparaissent les écueils, les paramètres qu’on ne maîtrise pas.

Dans la foulée, il explique pourquoi une demi-finale est un match très compliqué à préparer et à jouer. Extrait:

C’est effectivement un match très particulier : on est tellement proche de ce dont tout le monde rêve que le niveau de satisfaction et de déception est proportionnel à cet événement-là. On y accorde une importance particulière. Mais vous dire pourquoi, je n’ai pas fait assez de sociologie rugbystique pour le comprendre. J’ai assez d’expérience pour savoir qu’une demi-finale est un match compliqué, qui n’est jamais donné. Et encore plus quand on nous annonce ultra-favoris.

Il n’a qu’une seule hâte : que Toulouse joue ce match contre Bayonne, conscient que son équipe n’a pas montré un très bon visage lors de ses dernières sorties. Extrait:

Mais il me tarde qu’on joue. Ça fait un mois et demi qu’on attend, qu’on est dans les starting-blocks et qu’on a envie d’être au rendez-vous. Je crois beaucoup aux dynamiques de groupes. Les Bayonnais, qui ont remporté leur match de barrage (20-3 contre Clermont) de façon assez flamboyante en ce qui concerne l’état d’esprit, sont dans une euphorie logique et normale. Alors, oui, depuis un mois et demi, on n’a pas vu le meilleur du Stade Toulousain. Est-ce qu’on sera capables de le montrer demain soir ? Déjà, on va se le promettre à nous-mêmes.

Pour conclure, Ugo Mola concède que l’absence d’Antoine Dupont pour ces matches très importants est une grosse perte pour Toulouse. Extrait:

Sa blessure a marqué tout le monde mais elle est arrivée suffisamment tôt (le 8 mars 2025, à Dublin, face à l’Irlande) pour que le groupe se construise différemment, fasse preuve de résilience, et de performance. Depuis quatre, cinq ans, on truste un peu les titres, et Antoine a pesé lourd dans chacune de ses rencontres de phase finale, rencontres à pression.

Évidemment qu’il nous manque, mais on s’est adapté, on joue un peu d’une autre manière, on a des demis de mêlée comme Paul Graou, Naoto Saito et quelques jeunes qui ont commencé à prendre la mesure du poste. Et on s’est adapté à eux. Mais quand on joue sans le meilleur joueur de la planète, c’est toujours un peu embêtant.