Ugo Mola met une très forte pression sur ses internationaux : « S’il fait 2 fois les mêmes conneries, c’est un abruti ! »

Ugo Mola met une très forte pression sur ses internationaux : « S’il fait 2 fois les mêmes conneries, c’est un abruti ! »

Le samedi 21 juin 2025 à 10:56 par David Demri

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Le manager de Toulouse, Ugo Mola s’est confié via Midi Olympique suite à la victoire des siens contre Bayonne, en demi-finale du Top 14.

Ce-dernier n’a pas mâché ses mots à l’encontre de ses internationaux Français.

Il les a recadré à sa manière. Extrait:

« Arrêtez de me croire inquiet pour tout. Je suis suffisamment angoissé pour simplement me rajouter de l’inquiétude. Non, un gros joueur, s’il fait deux fois les mêmes conneries, c’est un abruti. Donc, on verra la semaine prochaine.

On fait vraiment un match… surtout les gros joueurs. Je vais prendre le temps d’appeler Fabien Galthié pour savoir ce qu’il leur dit pour ne pas faire de fautes à haut niveau. Parce que nous, nos gros joueurs ont fait des fautes quand même assez évitables. La chance qu’on a aujourd’hui, c’est que c’est réciproque et que Bayonne a fait aussi beaucoup de fautes. »

D’une manière plus générale, il félicite Bayonne pour son parcours. Extrait:

Je crois qu’à force de sous-estimer les adversaires, à commencer par Bayonne qui, en plus de mériter sa place, cogne quand même très très fort et met une intensité assez remarquable… Ce n’est pas le fait du hasard qu’une équipe comme celle-ci se retrouve invaincue à domicile.

Il évoque un match haché. Extrait:

Il était hâché, par manque de rythme, par des petites fautes qui nous mettent un petit peu en difficulté, mais on n’a jamais été réellement en danger par le rugby proposé par Bayonne. Par contre, on a été en danger sur l’indiscipline qui a été la nôtre. Mais sur l’engagement et ce sur quoi j’avais besoin d’avoir des réponses, on a eu des réponses. On a été présents et je ne vous cache pas que ça faisait quand même deux mois qu’on n’avait pas trop cogné. Après, le match est loin d’être abouti.

Il dévoile comment Toulouse souhaitait faire tomber Bayonne. Extrait:

La recette, c’était d’être capable de mettre Bayonne sous pression et de les obliger à s’exposer. Malheureusement, ils ne se sont pas trop exposés. Mais il n’empêche que les aller-retour et les échanges de jeu au pied ont quand même été plutôt à notre avantage sur le gain du terrain. Quand vous voyez la qualité de Joris Segonds sur son jeu au pied, je crois qu’il a eu à peu près cinq ou six possibilités de taper quasiment au même endroit ou dans la même zone. Et c’est très souvent des fautes plus qu’évitables, notamment sur la première mi-temps. Autour de la 50e ou 60e minute, on était en train de prendre le dessus physiquement et les matchs se décantent souvent à l’heure de jeu. Amusez-vous à regarder les matchs de haut niveau, il n’y a plus d’équipe qui craque et qui lâche vite. On avait besoin d’être en face de ces Bayonnais. Si vous devez retenir une chose de mes propos, c’est que je leur tire un coup de chapeau parce qu’on sait d’où ils viennent, on sait ce qu’ils ont fait et ce qui est fait depuis quelques temps.

Chaque fois qu’on était à portée de fusil, on a remarqué assez rapidement. Souvent, ce qui nous permet de plier les matchs, c’est notre rugby et notre capacité à mettre les équipes à mal en multipliant les temps de jeu. Là, malheureusement, le match ne s’est pas prêté à ça. On a de la marge, on sait ce qu’on a à travailler pour la semaine prochaine, on va attendre de voir quel va être notre adversaire. Mais se préparer pour jouer une troisième finale de Top 14 d’affilée, ce n’est pas neutre.

Il l’affirme : Toulouse vit une saison en enfer. Extrait:

Franchement, mes admirateurs vont encore me reprendre sur le sujet, mais on a vécu une saison en enfer. Alors oui, on a la meilleure attaque, la meilleure défense, mais on a vécu une saison en enfer. En termes de blessure, en termes de situations complexes à gérer. Alors, être en finale de cette saison-là, avec tout ce qu’il s’est passé et pour plein de raisons… C’est la performance d’un groupe qui n’a pas lâché, qui est résilient. Gagner moche, je m’en contenterai. 

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1 Commentaire

  1. Guigui 21 juin 2025 at 11h- Répondre

    Bcp de blessures mais 1 effectif très très riche grâce à leurs espoirs c à nous de faire jouer 1 peu plus nos jeunes

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